PLAN IGN
Une promenade à travers les campagnes cérousiennes.
Cette balade, riche en paysages, permet à tous de partir à la découverte d'éléments du maillage écologique en passant par la superbe place Communale de Céroux et ses environs immédiats.
On pourra ainsi parcourir les champs, longer quelques belles fermes ainsi que le château-ferme de Moriensart. Cette promenade ne présente aucune difficulté spéciale et est également réalisable en VTT.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Cette place de 10.000 m², avec son tapis de verdure, accueille de nombreuses manifestations tout au long de l’année dont la fête de la pomme, organisée par la Ville d’Ottignies-Louvain-la-Neuve. Son atout paysager est notamment lié à la présence de 61 tilleuls de Hollande et de tilleuls à grandes feuilles qui lui donnent un charme exceptionnel. Classés par arrêté ministériel, ces arbres sont systématiquement remplacés lorsqu’ils arrivent en fin vie.
Construite en 1848 selon les plans de l’architecte Moreau, la tour de l’église surmontée d’une flèche est l’un des points de repère de Céroux. Les combles de cette église néo-gothique abritent une colonie de chauve-souris aux grandes oreilles et oreillards roux.
Le saviez-vous ?
L’église est entourée par un cimetière dont la végétalisation a été entamée en 2015 pour anticiper l’interdiction d’usage des pesticides et favoriser la biodiversité. Le cimetière dispose donc du label « Cimetière nature », comme tous les cimetières communaux d’Ottignies-Louvain-la-Neuve. Outre le fait d’avoir banni l’usage des pesticides, les allées en gravier ont été remplacées par des semis fleuris avec notamment des pâquerettes, du trèfle, de l’achillée... La fréquence des tontes a été adaptée pour favoriser la prolifération des insectes et quelques plantes couvre-sol, comme des bruyères, qui offrent une floraison décalée, ont été installées.
Le pied du mur du cimetière de la rue Sainte-Catherine a été adopté par Anne-Christine, une cérousienne de cœur. Elle a signé la charte « J’adopte un espace vert», l’engageant à entretenir cet endroit avec des végétaux. Y sont installés notamment diverses plantes mellifères pour le plaisir de tous. Les plantes proviennent pour la plupart de dons d'autres riverains.
Dans le tournant, on découvre un beau marronnier d’Inde classé ainsi que quelques saules taillés en têtards. Le nom de bois Henri évoque un ancien bois où s’étaient installés des bûcherons et des sabotiers dont les habitations formaient un hameau de Céroux. Plus bas, après la jonction avec le chemin Damoiseau, plusieurs chênes pédonculés et un saule figurent parmi les arbres remarquables de la commune. Vous pourrez également croiser quelques oiseaux tels que la bergeronnette grise, qui niche dans les interstices des murs, sous les toits ou dans les cavités des arbres, la grive musicienne, qui vit autant dans les forêts, les haies que les parcs, ou encore la linotte mélodieuse qui fréquente principalement les buissons, les arbustes et les haies.
Les talus de ce chemin creux constituent un site d’implantation privilégié pour le merisier, le sureau, le frêne, les ronces, les framboisiers,... On y trouve également la vesce, le gouet ou arum tacheté, caractérisé par une fleur enveloppée d'une sorte de flamme vert-jaunâtre à violacée entourant une tige charnue qui porte les organes reproducteurs. A l’automne, les organes végétatifs disparaissent, il ne reste donc plus que la tige charnue qui porte des fruits rouges non comestibles car toxiques.
Bien qu’il soit d’une superficie inférieure à 5 hectares, ce bois privé est constitué d’une mosaïque de peuplements forestiers dont des chênes d’Amérique et des merisiers. Les épicéas de la seconde zone sont reconnaissables à la draperie pendante que forment leurs branches. La partie basse est plantée de peupliers. Une strate arbustive composée de sureaux, de charmes, d’érables et de diverses plantes dont la jacinthe des bois occupe les étages inférieurs.
Du printemps à l’été, comme à de nombreux autres endroits dans ces campagnes, les talus étroits se garnissent d’une belle floraison attirant de nombreux insectes. Vous croisez sur le talus toute une série de jeunes plantes, certaines comestibles, d’autres pas: lierre terrestre, carotte sauvage, centaurée, berce commune...
Si les terres aux alentours ont toujours une vocation agricole, l’activité de ces deux anciennes fermes a quelque peu changée au cours des dernières années. La première date des années 1480 tandis que la Ferme du Bon Air, construite en 1828, est la plus récente et importante du hameau.
Cette partie située sur un plateau limoneux se trouve en zone de grandes cultures. De nombreux éléments naturels (arbres isolés, taillis...) ont disparu, laissant la place à des parcelles cultivées de grande dimension.
Le Grand Chemin est une très ancienne route connue également sous le nom de « Chemin des Crêtes ». Par beau temps, vers l’ouest, on aperçoit le lion de Waterloo. Ce chemin fait partie des itinéraires points nœuds pour les vélos.
La tour de Moriensart est l’exemple typique d’une maison forte du 13e siècle. Erigée en 1220 à l’angle sud-est de bâtiments agricoles, cette imposante tour carrée de 10 m de côté et d’une hauteur totale de 22 m a toujours été habitée, et ce, depuis 1240.
La ferme seigneuriale en quadrilatère a été reconstruite à la fin du XVIIIe siècle à la suite d’un incendie. Son exploitant a planté plusieurs centaines de mètres de haies dans les années 2000. Outre le fait qu’elle rompt la monotonie du paysage, ce type de haie fournit nourriture et abri pour toute une faune et flore qui s’y reproduisent et accueille des hivernants de l’automne à la fin de l’hiver. Au vu de ses diverses fonctions, les haies constituent un élément nécessaire au réseau écologique.
De la rue, on peut voir dans le fond d’un jardin sur la droite un tilleul à petites feuilles de plus de vingt mètres de haut qui est classé.
Sur la gauche, à l’arrière du bâtiment de l’ancienne « Maison communale » qui abrite un restaurant, vous pouvez découvrir, dans les prairies communales, une dizaine de fruitiers plantés dans les années 2000 par les bénévoles du Plan Communal de Développement de la Nature (OLLNature), ainsi que plus de 300 m de haies.
Les quelques maisons bordant cette rue pavée, dont le nom rappelle les occupants de Moriensart au XXe siècle, sont généralement délimitées par des haies mellifères. Ces haies composées entre autres de troènes, de cornouillers, d’aubépines et de viornes offrent une floraison étalée de mars à septembre, une source d’alimentation mais également un site de nidification pour les insectes pollinisateurs.
Juste avant l’école, on découvre quelques vieux fruitiers. Même en fin de vie, il est néanmoins très intéressant de conserver ces vieux arbres, souvent creux, qui offrent des abris pour de nombreux insectes et les animaux cavernicoles comme la chouette chevêche, la mésange et le rouge-queue.