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En quittant la place communale, sur votre droite, le site classé de la collégiale Saint-Monon. Le sentier vous emmène dans la vallée du Nanfurnal. A mi-pente sur votre droite, un chemin de croix conduit au promontoire rocheux de l'ermitage Saint-Léonard : celui-ci fut occupé par une ermite jusqu'en 1778, le pignon droit de la chapelle porte le millésime de 1877. En remontant vers le village, le sous-bois est propice à la cueillette des champignons en automne.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
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On entend parler de Nassogne depuis l'an 600 et le village devrait son nom à une petite fontaine appelée "Nassonia". A cette époque, un moine écossais du nom de Monon vint évangéliser la région. L'histoire raconte que le missionnaire fut frappé à mort entre 630 et 645. Vers 687, Pépin de Herstal, dit le Bref, rehaussa l'église, où le tombeau du moine écossais attirait la vénération de pélerins, en y fondant financièrement un chapitre de chanoines, l'église devenant alors collégiale.
La collégiale Saint-Monon, son vieux cimetière et l’allée de tilleuls plantés en 1803 sont classés par la Commission des Monuments et Sites. La collégiale fut restaurée en 1948-1949 et selon le chronogramme au-dessus du porche de l’entrée, le bâtiment actuel date de 1661. Le choeur et l’abside sont de styleroman du 7e s. et la nef fut également reconstruite en 1661.Un panneau didactique à l’entrée de la collégiale raconte l’histoire de saint Monon, moine écossais venu évangéliser nos ancêtres vers l’an 600. La collégiale renferme la châsse contenant les reliques du saint, patron invoqué par les agriculteurs qui voient en lui un protecteur du bétail et des cultures.Chaque année (le dimanche qui suit l’Ascension), la châsse est transportée de la collégiale vers la chapelle Saint-Monon lorsde la procession des Remuages. Les pèlerins, en majorité des agriculteurs, frottent la châsse avec des poignées d’herbe ou des branches d’arbustes, qu’ils donneront ensuite à manger à leurs animaux, espérant ainsi les protéger pour toute l’année.
Ce modeste mais pittoresque oratoire date de 1877.A la 14e station se trouve une grotte fermée par une grille où se trouvait jusqu’en 1969 un ‘Christ mort’.Jadis, le sentier était orné de croix en bois. Monsieur Leblanc, propriétaire d’une seconde résidence à Nassogne, fût blessé dans les tous premiers jours de la guerre 1940-1945 à Maastricht. Il fit lapromesse de remplacer les croix en bois par des croix en pierre s’il revenait vivant à Nassogne, et c’est ce qu’il fit. Un panneau didactique vous apporte un complément d’informations. La croix qui se trouve en face de la chapelle a été placée par la jeunesse ouvrière catholique (J.O.C.) et inaugurée en 1930. Les deux caves se trouvant derrière la chapelle sont probablement les vestiges del’ermitage reconstruit après un incendie en 1712
Le château d’eau fut construit en 1928 et repeint en juillet 1999 par l’artiste peintre Serge Nanson. La fresque représente les animaux aquatiques et migrateurs qui ont leur habitat dans et autour de l’étang Les Goffes et de son joli îlot. Possibilité de pêche (payant) les mercredi, samedi, dimanche et jours fériés du 1er week-end d’avril à fin février; tous les jours en juillet et août.
Viandes, charcuteries et salaisons issues d’animaux d’exception comme le Porc des prairies d’Ardenne et la vache Parthenaise Bio.
Vente directe de produits bio issus directement du maraîchage de la coopérative mais aussi des productions de 15 Coo-producteurs de la commune (produits laitiers, conserves, artisanat, oeufs bio plein air...), de producteurs des provinces de Luxembourg et de Namur.Epicerie bio générale (légumes, fruits, produits laitiers, produits d'hygiène et pour bébé, bières locales, vins wallons,...)Pain frais au levain les mardis soirs et les vendredis matins.Une petite terrasse est disponible pour boire un café équitable, thé, tisane, une bière, une limonade,... et prendre son pique-nique (ou s'en préparer un avec les bons produits de l'épicerie).