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La visite à pied du Bouillon des XVIIe et XVIIIe siècles permet de se rendre compte de la qualité des collaborateurs, juristes, gouverneurs, dont s'entouraient les la Tour d'Auvergne, ducs de bouillon, pour gérér la cité ducale. www.bouillon-citywalk.be
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Nous vous proposons de flâner une après-midi à la rencontre d’une vingtaine de monuments,
en commençant le long du Quai des Saulx, par la Maison du Tourisme du Pays de Bouillon, installée dans l’ancien couvent des Sépulcrines , classé, édifié en 1626 pour donner un enseignement de qualité aux jeunes filles du duché. Il renferme à présent, outre les bâtiments d’accueil de la maison du tourisme, l’archéoscope Godefroy de Bouillon.
En face de l’hôtel de la Poste, nous franchissons le pont de Liège dont la première mention est faite en 1069. Ce premier pont construit en bois sur la Semois assurait le trafic de l’Allemagne vers la France en toute saison, bien qu’il ait été souvent emporté par la débâcle des glaces hivernales.
A la Grand rue, nous montons à gauche la ruelle des Petits Escaliers et nous atteignons l’ancien
hôtel d’Orival (XVIIIe) précédé d’une grille flanquée de deux piliers appareillés.
Prenons à droite la rue des Augustins pour admirer au carrefour la maison Lavachery (XVIIIe) dont le premier étage est orné d’un balcon protégé par une grille en fer forgé.
Passant devant l’église des Saints Pierre et Paul (milieu du XIX°), nous prenons à gauche la rue de l’Hôtel de Ville vers le Musée Ducal (XVII) aux très riches collections moyenâgeuses, occupant l’ancien hôtel Spontin. Tout à côté, le Palais Ducal ( XVIIe) , actuel hôtel de ville, qui fut autrefois le palais du gouverneur du duché.
Par la rue du Nord, nous arrivons au Quartier de Bretagne qui doit son nom aux Bretons de la garnison qui assuraient, au XVII°, la sécurité de la cité.
Traversant le passage couvert, nous retrouvons la rue du Brutz pour aller à gauche admirer la maison du comte d’Artez , classée, vaste hôtel de maître du XVIII°, doté d’un parc clos de murs.
Nous rejoignons à présent le château de Godefroy par la rue du Château. Ses origines remontent au IX° siècle, à l’époque des invasions normandes. Il sera remanié au XVI° siècle, au XVII° par Vauban et au XIX° par les hollandais.
A la sortie, prendre à gauche le sentier passant devant la statue de Godefroy, sentier qui permet d’atteindre le splendide Bastion de Bourgogne (XVIIe), classé, dont l’imposante charpente pentagonale abrite une salle d’exposition dédiée à Vauban et au peintre bouillonnais Pierrot Clouet.
Remontant le boulevard Maréchal Vauban, nous arrivons au pont de la Poulie, dit
aussi pont de Cordemois (1935) qui fait face au corps de garde de la Poulie (12), nouveau centre Culture et Loisirs de Bouillon. Nous saluons au passage la statue de l’artiste Jean-Paul Couvert, intitulée « Esprit de Semois », qui nous montre en relief le cours de la rivière
d’Arlon à Monthermé.
A hauteur du barrage à aiguilles se trouve une autre statue du même artiste représentant Madeleine Ozeray, célèbre comédienne parisienne d’avant guerre, née à Bouillon à
la maison Maugré (XVIIIe). Cette superbe demeure patricienne, classée, borde
un parc arboré, ceint de hauts murs renfermant quelques arbres remarquables dont
un tulipier de Virginie du XIX° siècle.
En face, nous admirons l’ancien hôtel des Monnaies , fondé en 1681,
qui conserve à l’étage une porte-fenêtre avec garde du corps du balcon en fer forgé.
Nous continuons le tour de Bouillon par le quartier militaire avec ses anciennes
casernes, ses bastions et remparts : le bastion de Bretagne , traversé par le
boulevard Vauban, la maison du Prévôt , le bastion du Dauphin, lui aussi traversé par le boulevard, reste de la ceinture de bastions voulue par l’architecte de Louis XIV pour assurer la défense intégrée du château et de la cité ducale.
Le quartier militaire .avec la caserne de l’artillerie, classée, qui a conservé son aspect typique du XVII°, cache la chapelle des Champs Prévôts (désaffectée), qui fut l’oratoire privé des ducs de Bouillon, édifié en 1693 par Jean Counart, vicaire de Bouillon et chanoine de Nassogne.
Nous remontons le Boulevard Heynen le long de la Semois et traversons le pont de Liège pour reprendre à droite le Quai des Saulx. Nous arrivons au Parc des Sépulcrines, qui a conservé le souvenir du site industriel Camion installé sur l’ancien Parc Leroux.
Longeant le quai, nous abordons le Collège Turenne financé par une donation du maréchal de Louis XIV au XVII° siècle. Vaste bâtiment de 16 travées, bâti en 1699, l’on y dispensait un enseignement
gratuit aux orphelins des officiers tués lors des guerres.
Nous franchissons la rue du Collège pour suivre le tracé de l’ancien chemin de fer vicinal en direction de la Roche aux Fées qui domine le barrage de Trou de Vanne un des plus anciens éléments de la défense de Bouillon. Il alimentait le moulin seigneurial à la Porte de France.