PLAN IGN
Balade plutôt sportive (passage par le site de la grotte Schmerling) alliant chemins de campagne, ancien vicinal, sites d'anciens moulins avec panneaux didactiques, ruisseau, bois et site exceptionnel de la grotte Schmerling.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Pour découvrir le site d'escalade, continuer tout droit sur la rue des Awirs et prendre le chemin sur votre gauche après le site pétanque. Vous entrez sur le site d'escalade. Pour continuer vers la grotte Schmerling, vous devez rester sur votre droite et suivre le petit sentier qui monte à travers bois. Attention car le sentier est escarpé et glissant donc se munir de bonnes chaussures de marche et éventuellement de bâtons de marche.
Philippe-Charles Schmerling est né le 2 mars 1790 à Delft (Pays-Bas). Après son mariage, il s’installe à Liège et reprend des études de médecine à l’Université de Liège. En 1829 , il se rend auprès d’un malade habitant Chokier dont les enfants jouent avec de grands ossements peu communs. Très vite, il les identifie comme appartenant à des espèces d’animaux disparus depuis longtemps. C’est le début de ses recherches en Paléontologie. Une étude approfondie de ses ossements lui permet de discerner nonante espèces différentes alors qu’une trentaine seulement est connue jusque là. Parallèlement, il mène des fouilles dans plus de 40 grottes de la vallée de la Meuse. Dans celle des Awirs, il découvre des vestiges humains associés à des espèces fauniques éteintes et dans le même état de conservation. Pour lui, ces premiers éléments sont la preuve que l’apparition de l’homme est antérieure aux quatre mille ans avant Jésus-Christ fixés par la Bible.
Heurtant ainsi nombre de ses contemporains, il sera mal compris et il faudra attendre les découvertes faites dans la vallée du Néander, en Allemagne, pour confirmer sa thèse. Il s’en est fallu de peu pour que « L’Homme de Néandertal » se soit appelé
« l’Homme d’Awirs ».
Néanmoins, Schmerling s’éteindra en 1836 dans la misère, sans avoir connu le succès de ses théories plus de 25 ans après.
En 1875, Antoine Gillet, forgeron aux Cahottes, sollicite l’autorisation d’établir une prise d’eau sur le ruisseau de Hozémont pour actionner un perçoir, une machine à forer et divers appareils entraînés par une roue à aubes, sur un bief, au pied du Copnay, à la jonction des rues Sart d’Avette et de Fexhe (aujourd’hui rue des Awirs). La forge s’arrêtera de fonctionner au lendemain de la première
guerre mondiale. En 1920, Jean Delbrouck, marchand de bière en bouteilles s’y installera et y créera aussi une limonaderie.
On la découvre à l’entrée de la rue E. Plumier.
Depuis 1938, date de sa bénédiction par Mgr Kerkhofs, évêque de Liège, la Vierge semble veiller, blottie au fond de cette ancienne carrière sous un massif de frondaisons, non loin du bief qui alimentait le moulin St Etienne (moulin Londot).
À l’origine, on adorait le plus souvent la statue de la Sainte Vierge qui était placée sur ou contre le tronc d’un arbre, parfois dans une niche, en plein air, battue par le vent et la pluie. On l’abrita tout d’abord en construisant une petite chapelle. De pieux fidèles venaient y faire leurs dévotions et s’en retournaient en glorifiant Dieu et sa très sainte Mère. Jadis, lorsque, au cours d’une conversation, on évoquait le souvenir d’une personne décédée, on ajoutait : « Que Dieu ait son âme ». Les chrétiens ne parlaient jamais d’événements futurs, ou de projets d’avenir, sans ajouter : « S’il plaît à Dieu ».
Ici, maintes personnes viennent solliciter l’aide de la Vierge, évitant ainsi le coûteux voyage jusqu’à Lourdes.
Son nom dérivé du latin "marca" (marche, limite, frontière) confirme sa position puisqu'il se trouve à la limite Awirs-Gleixhe. Blotti dans l'ombre humide du bois du Marly, il existe trace de son existence dès 1350. Son arrêt définitif se situerait peu après 1865 (extrait du "Flânons dans les rue de Flémalle nr4"de Commission Historique de Flémalle)
Ce moulin appelé aussi le moulin "Herman" était le moulin banal d'Engis, c'est donc ici que les Engissois devaient venir moudre leurs grains. On ne connait pas sa date de construction mais dans un acte de 1451, il y est cité comme étant en ruines et détruit. Donc, il est antérieur à la date précitée. Le moulin a cessé ses fonctions en 1913 mais il a continué de tourner pour fournir du courant jusqu'en 1927. Il a dû subir 2 incendies dont le dernier en 1930. Le Moulin Servais appartenait aux Seigneurs d’Haultepenne dès 1409. Dans le coin orienté vers le bief, vous apercevrez une niche qui abritait une statue de Sainte Catherine, patronne des meuniers. Aujourd’hui, la niche abrite une statue de la Vierge Marie.
En face de l’entrée du moulin, sur la droite, nous pouvons voir une source qui coule claire et limpide : il s’agit de l’œil d’une areine. Une areine est une galerie creusée au pied d’une colline afin de permettre l’évacuation de l’eau et ainsi permettre l’exploitation de la houille.
Je suis né sur le terroir de la Hesbaye liégeoise il y a plus de 6 siècles. Bercé par le murmure de ce long fleuve pas toujours tranquille. Assailli par l'agressivité des hommes, je n'ai jamais succombé. J'ai grandi au gré de mes différents propriétaires. Je suis resté simple et chaleureux.
PROPRIETE PRIVEE