PLAN IGN
Vous êtes sur le grand circuit Entre Lesse et Lomme (www.entrelesseetlomme.be), périple pédestre de 78 kms forestiers à visiter principalement au départ d’1 des 8 clochers de l’entité de Libin, au moyen de 26 boucles de 5 à 12 kms. Ces boucles rejoignent 31 points de repère; 18 d’entre eux, accessibles en voiture, peuvent aussi servir de points de départ. Bonne découverte.
Le calme est vivement recommandé.
Parcours exclusivement piétonnier.
Cette promenade commence devant l'église de Libin (POI 1).
On commence, en descente, un des parcours les plus sauvages du grand tour de Libin.
C’est un vieux chemin public qui conduisait aux « Prés Nicaise » totalement envahis par la puissante forêt ardennaise. Les prés n’existent plus, depuis 50 à 70 ans. On tente maintenant d’en faire des réserves naturelles. Au plus bas de cette descente, on atteint le ruisseau acide de la « Fange de Tailsus » qu’il draine. Franchissement difficile (cyclistes et cavaliers interdits…). Bien suivre les fléchages…
Raidillon sauvage pour monter vers la butte de « Contranhez ». Nous entrons dans un sanctuaire de grand gibier . Ouvrons l’œil et restons totalement immobiles et silencieux si nous avons la chance d’en apercevoir.
Après cinq cents mètres moins raides, en léger diverticule à droite, on peut admirer de superbes régénérations naturelles d’épicéa. À défaut, au carrefour au milieu d’une vaste mise à blanc , on prend à gauche, accompagné jusqu’au bout par un fléchage VTT rouge, et nous voilà de suite, à notre droite, en présence, sous clôture, d’une curiosité exceptionnelle : la « Roche de Contranhez ». C’est en Ardenne, un des sites très rares où persiste en surface, une roche ancienne du Cambrien (revinien) datée de près de 500 millions d’années.
C’est aussi un refuge de sorcières. Évitons la promenade le samedi soir, surtout s’il vente ou s’il pleut dans la brume, car elles organisent en haillons noirs, en lambeaux sanguinolents, une danse macabre autour d’une soupe de crapauds … On n’en sort pas indemne. Si on échappe à cette rencontre, on descend derrière la roche pour une nouvelle curiosité, à notre gauche, en contrebas : le long du ruisseau du Serpont, nos ancêtres ont édifié des fours où l’on fondait le minerai de fer. Il n’en reste que des petites ruines et des « crayas » de forge, matériaux de recherches pour archéologues et historiens.
Le chemin regrimpe une vaste mise à blanc, à notre gauche, dégageant pour quelques années, une vue plein Sud et Est sur la vallée du Serpont. On se rend compte, ici, qu’on foule un immense massif forestier. Le chemin de fer Bruxelles – Luxembourg en profite pour vaincre le plateau ardennais par la « tranchée blanche » à peine visible et lieu de sabotages du maquis durant la dernière guerre.
Il reste bien des évènements cachés dans la forêt profonde ! Le dernier est sous nos pieds durant le dernier kilomètre : nous parcourons le vieux chemin n°27 « d’Anloy au Bois de Contrenhée ». Il faut savoir que « Contranhez » a été bois communal d’Anloy et aussi forêt domaniale, c’est-à-dire forêt de l’État belge, au début du siècle passé, durant près de 30 ans.
Arrivée au point L5 « Sapins Pelzer » (accès motorisé en cas d’urgence justifiée) entouré de bois particuliers qu’il convient de respecter spécialement.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
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