PLAN IGN
« Le petit patrimoine populaire, ce sont de petits éléments construits, isolés, ou faisant partie d’un ensemble. Ils donnent un éclairage sur les usages, les coutumes ou les périodes passées.
Ce sont par exemple les sépultures d’intérêts historiques locales, dans les cimetières, les potales, les chapelles, les kiosques mais aussi les arbres commémoratifs, les pompes à bras, les anciens panneaux directionnels, les porches de fermes, les monuments aux morts, les céramiques ornementales ou les vitraux. En tant que témoin de leurs racines, ces éléments génèrent de la reliance et de l’attachement pour ceux qui les côtoient. C’est pourquoi ces objets doivent aussi pouvoir être vus au départ de l’espace public. »
Mathieu Bertrand, directeur de la Maison de la mémoire et des patrimoines de Beauvechain
Voici le résultat de deux années de travail réalisé par un groupe de bénévoles motivés, soutenu par la Commune de Fernelmont, la Fondation Rurale de Wallonie et le GAL meuse@campagnes, dans le cadre du Programme Communal de Développement rural. 10 promenades, une par village, au sein de la commune de Fernelmont.
Ces balades et les informations qui s'y trouvent ont été portés et apportés par des bénévoles amoureux de patrimoine, mais une information erronée, tronquée ou qui n'est plus d'actualité est toujours possible. Si cela devait être le cas, merci de nous contacter.
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
L’habitation au n°30 est l’ancien presbytère délimité par un portail en fer forgé et accessible par un escalier en pierre aux rampes imposantes. Auparavant le lieu était une ferme. Une pierre datée de 1732 surplombe la porte.
L’actuelle église date de 1820, on peut observer un monument aux morts (1914-18) sur la façade et une girouette au sommet. Le coq symbolise la renaissance et a pour mission de chasser les mauvais esprits. Au pied de l’église se trouve un décrottoir et, comme son nom l’indique, il servait à décrotter les chaussures. Il faut se remettre dans un contexte d’époque où les routes goudronnées n’existaient pas et il était impensable d’entrer dans un lieu sacré avec de la boue sur les chaussures.
En face de l’église, la propriété est délimitée par des bornes en pierre.
La maison au n°23 dispose d’une remarquable porte de grange ainsi qu’une potale.
Au n°15 se trouve une grotte qui abrite Notre Dame de Lourdes.
Le sommet de la borne potale représente une sphère qui a été coupée en deux par la foudre ce qui a épargné Saint Donat qui trône au sein de la niche. Saint Donat est spécialement invoqué pour se protéger des tempêtes et orages.
La Chapelle Saint Hubert, surmontée d’une croix en bois, date de 1928. Au-delà de cette chapelle, sur la maison voisine, on peut observer une mini niche.
L’habitation au n°32 date de 1815 comme le précise l’inscription sur la façade. Un peu plus loin, au n°34, se trouve une potale vide.
Au n°10, une potale orne la façade et abrite Notre Dame des 7 douleurs, ce titre souligne l’association de la Mère à la souffrance de son Fils.
Dans la rue se trouve un ancien arrêt de bus peint en blanc et orange ce qui représente les couleurs des bus avant la génération des TEC.
Au n° 17 de la rue Hanret, à Cortil-Wodon, cette bâtisse entièrement rénovée met bien en valeur des éléments de petit patrimoine : soupiraux, têtes de bergère, ancres, pompe à bras. En prenant un peu de recul, vous observerez au-dessus de l’ancienne porte de grange, un motif en briques plus sombres. Celui-ci représente un ostensoir stylisé en briques dites «de cendrée» – brûlées. Il était destiné à solliciter la bienveillance d’une divinité pour la protection du bâtiment.
La potale Notre Dame du Bon Secours date de 1861 comme indiqué dans la pierre.
La Chapelle du Calvaire a été construite à l’emplacement de l’ancienne église, elle a d’ailleurs été érigée avec les pierres de l’ancien édifice. À l’intérieur, on peut admirer un Christ en chêne du XVIIe siècle ainsi que la statue de Saint Jean et la Vierge datant du XIXe siècle. En amont de la chapelle, une pierre funéraire sert d’autel.