PLAN IGN
Connaissez-vous la promenade qui part à la découverte des chapelles qui jalonnent le chemin de la célèbre procession Basse-Wavrienne, « Le Grand-Tour » ?
Cette jolie balade a été légèrement modifiée par notre équipe, qui sur une partie, lui a préféré un cheminement plus bucolique à l’approche de la N25
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Témoin de l’évolution du paysage entre la fin du XVIIème siècle et aujourd’hui, cette chapelle voit ce simple chemin de terre devenir intégralement empierré. Provenant des processions du XVIIème siècle, les «herbattes » correspondent aux foires libres tenues les 9 et 22 septembre sous l’accord du souverain faisant fonction. La construction de la chapelle serait d’ailleurs liée à l’extension des foires dans le courant du XVIIIème siècle. Suite à un accident, elle a été récemment reconstruite.
Dédiée à Saint-Joseph et construite au
cours du XIXème siècle, elle est un oratoire
à chambre de style néogothique. Ornée
de deux doubles grilles, la chapelle est
scindée en deux et permet aux pèlerins
de s’abriter. Elle est restaurée en 2005.
Édifice catholique emblématique de la ville de Wavre, la basilique actuelle est construite aux XVIème et XVIIème siècles et fondée par l’abbaye d’Affligem. L’église faisait partie d’un ensemble monastique occupé jusqu’en 1797. À deux pas de la basilique se niche la chapelle Notre-Dame de Basse-Wavre, encastrée dans la façade d’une maison. Le Grand Tour passait jadis par l’avenue Notre-Dame avant de voir son itinéraire
modifié suite à la construction de cette chapelle après 1870.
Voici la chapelle la plus nomade du
patrimoine culturel wavrien. En effet,
elle est bâtie à la fin du XVIème siècle au
carrefour des avenues Saint-Job et
Doiceau pour être ensuite déplacée fin
du XVIIème siècle près du Fin Bec, par
deux fois. Aujourd’hui, elle contient
toujours l’ancienne statue en bois de
saint Job.
Alors que l’un des membres de la famille Rousseau prend la décision de rejoindre les Dominicains, le reste du
clan décide d’honorer ce choix en faisant construire cette chapelle. Elle abrite une statue représentant la Vierge qui remet le rosaire à saint-Dominique.
Située à la limite des anciennes communes de Wavre et de Dion-le-Val, cette grande chapelle de style néogothique contiendrait une grotte de Notre-Dame de Lourdes. Édifiée en 1876 à l’initiative de Mademoiselle Godfriaux, elle est depuis lors l’objet de plusieurs héritages entre familles bourgeoises.
Au départ installée sur l’ancien chemin de Bonlez puis reconstruite dans les années 1860 et 1922, la chapelle est le foyer d’un Christ en croix de style gothique qui pourrait bien dater des années 1560. On suppose qu’il s’agit du Grand Bon Dieu de l’ancienne chapelle…Affaire à suivre !
Deuxième plus ancienne chapelle du Grand Tour, elle renfermait jusqu’en 1918 une Vierge à l’enfant du XVIème siècle. L’anecdote spéciale à son sujet ? Les pèlerins de l’époque moquaient l’enfant Jésus en raison d’une cheville, destinée à recevoir une couronne, plantée au sommet de son crâne et qui lui donnait
une allure de casque en pointe. La statue fut offerte à la personne qui s’en occupait pour être remplacée par le
curé de Basse-Wavre qui décida d’y placer une sainte Anne.
Cette chapelle contient une statue en bois peint qui daterait du XVIème siècle et représente un « Ecce homo » ou « Christ aux outrages ». Grossièrement tachetée de rouge et de noir, cette statue qui saigne abondamment attire des foules de malades et des guérisons sont recensées. Elle est connue sous le nom de « Bon Dieu de pitié », dénomination probablement liée à cette histoire. Elle est volée en décembre 1977.
Déjà citée dans un texte de 1668, elle est autrefois appelée « Sainte-Anne du Rosaire » ou « chapelle Sainte-Rosières ». La statue de Sainte-Anne est par la suite remplacée par une statue de la Sainte Famille.
Renversée par un camion de nombreuses années auparavant, il ne reste aujourd’hui pas grand-chose de cette chapelle dédiée à Notre-Dame de Basse-Wavre. Heureusement, le Cercle Historique et Archéologique de Wavre et de la Région ont permis de recueillir les débris. Cette potale en pierre contenait une vierge habillée à la mode espagnole.L’enfant Jésus, vêtu d’une robe, était placé sur le bras gauche de sa mère.
Aujourd’hui disparue, une petite niche fermée par une grille au coin de la chaussée de Huy, enfermait une vieille statue en bois de saint Jean-Baptiste, patron de l’église de Wavre. Il portait un livre surmonté d’un agneau dans sa main gauche. Lors du rachat du bâtiment et de sa transformation, les propriétaires furent obligés de lui trouver une nouvelle place. Ce petit patrimoine classé ne pouvait disparaître. Voici donc notre saint patron… en vitrine.
Située dans la rue de Namur, cette statue de Notre-Dame de Lourdes remplace une chapelle anciennement
érigée au départ des rues du Fond des Mays et Barrière Moye qui ont aujourd’hui été abandonnées.
Rénovée il y a quelques années, cette chapelle est logée à l’intersection de deux maisons. Elle contient une
madone blanche avec enfant dans une niche vitrée remontant peut-être au XVIIIème siècle. Le Wastia, grand pain fleuri de 17 kilos, est placé devant cette chapelle et est traditionnellement servi dans la rue de Namur lors du Grand Tour. Placé sur un plateau en dinanderie et porté sur la tête d’un pèlerin après avoir été béni, il est
réputé pour prévenir de certaines maladies.