PLAN IGN
Découverte de la ville nouvelle.
Louvain-la-Neuve est une ville jeune et moderne, construite au milieu des champs. Bien que très dense, la cité universitaire a été conçue pour que la nature soit respectée. Cette balade permet de découvrir les trésors de verdure cachés entre les habitations et le patrimoine artistique et architectural de cette petite ville piétonne.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
La place de l’Université, construite sur une vaste dalle piétonne et deux étages de parkings, accueille depuis 1976, dans le bâtiment des Halles universitaires, l'administration centrale de l'Université Catholique de Louvain (UCLouvain). Ce bâtiment tient son nom de l’ancienne Halles aux Draps de Louvain. Deux œuvres de Geneviève Warny ornent l’espace depuis 1984 : la fontaine “ Léon et Valérie” représentant deux étudiants et « La main au diplôme ». Au sous-sol, se trouve la gare ferroviaire. Sur les quais, on peut admirer des reproductions des œuvres du peintre Paul Delvaux ainsi qu’une fresque de style baroque italien peinte par Thierry Bosquet.
Cette artère qui relie le centre urbain à la faculté des sciences, est bordée d’une galerie couverte. Au pied de la montée, sur un pan du bâtiment des Halles, on peut admirer une gigantesque fresque inaugurée en 1987, due à l’artiste Roger Somville : « Qu’est-ce qu’un intellectuel ? ». Sur le mur latéral, une phrase en facilite l’interprétation : « L’intellectuel véritable est celui qui se préoccupe du sort de l’humanité ». Sur votre passage, remarquez la sculpture commémorant les 30 ans des 24 heures vélo.
Cette place, premier cœur de la ville, illustre bien le style des premiers quartiers de Louvain-la-Neuve. Des peintures murales hautes en couleur, réalisées lors du Kosmopolite Art Tour ornent certains espaces de cette place. En 2019, la place a subi une cure de rajeunissement dans l’objectif de ramener de la convivialité et de la vie. Le centre de la place est orné d'une fontaine lumineuse.
Le béton est, ici, plus présent que dans le reste de la cité. On y trouve les premiers cercles étudiants et la bibliothèque. Sur le mur de celle-ci se trouve un des 80 nichoirs à insectes installés en 2022 dans le centre-ville dans le cadre du projet de l’accueil de la vie sauvage mené par la Maison du Développement Durable et la Gestion centre-ville. La placeest ornée de platanes et d’une fontaine sculptée par Jean Willame, affectueusement surnommée « crotte de mammouth » par les étudiants. L’eau y fait défaut pour raisons techniques.
Plus vieille place de la cité, cette place est un lieu de rencontre et le trait d’union entre les zones académiques et résidentielles du quartier du Biéreau. Elle est bordée par l’ancienne bibliothèque des sciences et technologies devenue le «Musée L », écrin brutaliste imaginé par André Jacqmain, l’architecte emblématique de Louvain-la-Neuve. Le Musée L offre une grande diversité de collections et des dialogues particuliers entre les œuvres d'art et les collections scientifiques. Ses parois sont partiellement garnies de lierre grimpant qui pourra offrir le couvert à de nombreux insectes en fin de saison et sera une bonne source de nourriture pour les oiseaux.
Vous entrez dans le cœur de la Faculté des sciences : c’est le quartier qui a demandé le plus gros investissement en bâtiments académiques, scientifiques et techniques. Un peu plus loin, les serres d’agronomie sont le lieu d’expérimentation de nouvelles espèces de plantes, médications et méthodes de culture.
Le saviez-vous ?
Sur la façade du Pythagore côté parking, vous pouvez voir plusieurs nids à hirondelles installés en 2020. Certains ont d’ailleurs été occupés en 2022 et 2023. C’est en 2018 que l’UCLouvain a tiré la sonnette d’alarme face au constat de réduction drastique de la population d’hirondelles sur Louvain-la-Neuve. 196 nids pour les hirondelles et 36 nids pour les martinets noirs ont alors été installés par l’université, pour attirer de jeunes oiseaux auprès des colonies existantes.
Ancien potager de la ferme du Biéreau transformé en parc public, on y trouve des espèces rares et plusieurs arbres remarquables.
Ancienne ferme typique de l’architecture rurale brabançonne du XVIIIe siècle ayant appartenu à l’Abbaye de Florival, celle-ci a été rénovée dans les années 2000 pour être transformée en centre culturel à vocation musicale. Outre la ferme, on pourra aussi accéder à certains moments au four à pain. Géré par une poignée de bénévoles, le four est ouvert de manière régulière le troisième dimanche de chaque mois pour permettre aux familles, mais aussi à tout venant, de venir cuire son pain et autres pizzas et tartes au feu de bois. Un peu plus loin que la ferme, on découvre un petit plan d’eau à l’ombre d’arbres variés. La scavée du même nom, toute proche, est un ancien chemin creux, autrefois appelée rue Basse car elle accédait au fond de la vallée de la Malaise. Ses talus comportaient de nombreux ormes, aujourd’hui disparus. Il reste quelques châtaigniers et quelques beaux spécimens de sureaux dont on fera un délicieux sirop. Plus d’infos : maisondd.be
A l'époque où il n'y avait ici que des champs, les talus trop raides pour les cultures étaient des lieux privilégiés pour le développement des arbres. Ce bois témoigne de la préservation des espaces verts, intégrés à la ville lors de la création de Louvain-la-Neuve. Le sol est couvert de ronces, ce qui limite le passage intempestif.
De la passerelle, vous surplombez le « Terrain d’aventures » et le boulevard du Sud. Gérée en fauchage tardif depuis les années 2000, le boulevard du Sud constitue un paradis pour de nombreux insectes ! Installé à Louvain-la-Neuve depuis plus de 40 ans, le « Terrain d’aventures » est un lieu d’expression, de savoir vivre ensemble pour les enfants et les jeunes des environs en lien direct avec la nature.
En traversant l’amphithéâtre de verdure, appréciez le paysage qui s’étend jusqu’au quartier de l’Hocaille. Ce quartier des Bruyères a été construit dans les années 1990/2000. L’école du quartier en contre-bas se base sur une pédagogie originale, la méthode Freinet, fondée sur l’expression libre des enfants. Trois stèles en ardoise de schiste, installées sur votre gauche par l’artiste sculpteur Anne Jones cohabitent dans la zone verte avec une belle haie d’aubépines et quelques pommiers et poiriers.
En 2011, un parcours de « disc-golf » a été installé dans les Bruyères et vous allez sans doute croiser plusieurs paniers lors de votre promenade ainsi que le panneau du point de départ du parcours. Ce sport, venu des USA, s’inspire du golf. Le but est de lancer un frisbee dans le panier métallique matérialisant le « trou ».
Cette petite église dresse fièrement son joli clocher au cœur du quartier depuis le mois d’octobre 2003. Construite en pierres d’arkose (d’un usage rare pour Louvain-la-Neuve) par les architectes Baudouin Libbrecht et Jean-Claude Bodeux, elle est structurée de manière à célébrer la liturgie dans une ambiance conviviale.
Dans la continuité de leur engagement en faveur d’une gestion des espaces verts favorisant la nature en ville, la Ville et la Ferme équestre ont mis en place, en 2019, un éco-pâturage de certains espaces aux abords de la ferme. Installée dans l’ancienne ferme des Bruyères, celle-ci organise des cours et des stages dans son centre d’hippothérapie. La présence de ses chevaux et ovins dans certains enclos anime la vallée et représente un sympathique attrait pour les promeneurs. Les enclos non occupés par les animaux à certains moments de l’année offrent des espaces de jeux et de détente pour le public et/ou de développement de la faune et de la flore sauvage.
Cette scavée, comme celle du Biéreau, est un des chemins creux préservés lors de la construction de la cité universitaire. Bordée de quelques beaux chênes, châtaigniers et charmes, elle conduit au lac.
Conçu comme bassin d’orage, ce lac de 5 hectares a été construit et aménagé pour récolter les eaux de pluie et ainsi éviter les inondations dans la vallée. Le lac est aussi un laboratoire à taille réelle permettant d’analyser l’impact de la construction d’une ville sur la nature. De nombreuses espèces d’oiseaux y font une halte migratoire et d’autres s’y retrouvent plus régulièrement. On y aperçoit cormorans, cygnes, foulques macroules, poules d’eau, canards, colverts, grèbes huppés, grèbes castagneux, oies, bernaches mais aussi des espèces plus rares comme le fuligule morillon ou la rousserolle effarvatte… Pour en faire le tour, on emprunte le sentier piétonnier nommé « Rêverie du Promeneur Solitaire », en rappel à l’un des tableaux du peintre René Magritte.
La ferme du Blocry abrite l’Atelier Théâtre Jean Vilar et sa petite salle de spectacle, un autre bel exemple de reconversion d’un bâtiment agricole. Sur la gauche, vous découvrez sur le mur arrière du Centre Placet, espace interculturel pour les étudiants de l’UCLouvain, une fresque peinte par une artiste locale représentant cette interculturalité et dont le style s’inspire des personnages de Botticelli.
Installées pour les 50 ans d’existence de l’Institut d’Education Physique, une douzaine de sculptures de Félix Roulin illustre le mouvement par des fragments de corps, des gestes suggérés et des attitudes liées au sport.
Cette rue aligne les enseignes colorées de nombreux « Kots à projets », des appartements qui regroupent plusieurs étudiants autour d’un projet commun. Avant de traverser le boulevard, sur la droite, vous longez un bel alignement de tilleuls, un véritable paradis pour les pollinisateurs...
Réaménagé en 2010, ce parc fait le lien entre le centre urbain et le quartier de Lauzelle. Dans le sous-bois, on rencontre la benoite, dont la racine rappelle le clou de girofle, le géranium herbe à robert à l’odeur particulière, et une sculpture, d’Alfred Blondel, composée de quatre corps féminins représentant les quatre saisons.
Réalisé par l’architecte français Christian de Portzamparc, le bâtiment du musée, dédié au Maître de la Ligne Claire, allie l’audace à l’esthétique. Le musée présente un patrimoine graphique d’une grande richesse mis en valeur par une scénographie bien étudiée. On y découvre le créateur de Tintin, un artiste complet aux multiples talents mais aussi tous ses personnages, réunis dans la magie du Musée Hergé.