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Une promenade champêtre aux paysages diversifiés
Cette balade permet de découvrir les hameaux de Ferrières et de la Fontenelle, situés en bordure de Court-Saint-Etienne, des paysages vallonnés, quelques fermes et le quartier où vécut un certain Georges Remi…
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Ornée de 61 tilleuls classés et bordée d’une jolie église néo-gothique, la place Communale de Céroux est la plus grande et la plus verte des places du Brabant wallon.
Cette immense place, dont on trouve des exemples similaires à Ohain ou à Plancenoit, se nommait un trieu. Il s'agissait d'un espace communautaire où s’exerçaient une série de droits, tels que celui de rassembler le bétail du village sous la conduite du herdier, le berger communal, ou encore celui de prélever des matériaux (comme le sable ou les moellons de grès) pour réparer sa maison. Un exemple qui rappelle la culture communautaire et la solidarité villageoise toujours présente à Céroux.
Empruntez la Grande Avenue pendant environ 100 mètres. Sur votre gauche, prenez le chemin qui passe entre les habitations et longe une prairie. Une fois sur la rue, tournez à gauche et au bout de la rue à droite vous arrivez sur la rue du Commerce.
Vous quittez la place en longeant différentes générations d’habitats : petites exploitations agricoles réhabilitées en résidences, maisons ouvrières et grandes constructions à 4 façades. Avant de vous diriger vers les champs, vous longez “Le Petit Asoia” un jardin en permaculture. Cet éco-lieu de vie et de formation pédagogique à destination des enseignants prend racine autour des principes de la permaculture, de la biodiversité, du sol vivant au potager et d’une alimentation durable.
La rue du Commerce aboutit au milieu des champs et des prairies. Au carrefour, juste avant de bifurquer sur la rue Hergé, face à vous, vous pouvez voir le bel alignement d’une vingtaine de saules têtards plantés par le Plan Communal de Développement de la Nature (OLLNature) en bordure du chemin n°9. Ces saules séparant les prairies des terres de culture sont entretenus tous les 3-4 ans par la Ville.
Une partie de la rue de Ferrières fut rebaptisée “rue Hergé” en 1988 en l’honneur du créateur de Tintin. C’est là que Georges Remi, alias Hergé, s’installa avec son épouse, dans les années 1950, charmé par l’endroit et le calme campagnard de Céroux. A l’angle de la rue Hergé et de la rue de Ferrières, vous pouvez admirer dans une propriété privée, un beau tilleul classé depuis la fin des années ‘90.
C’est au n°82 de la rue Hergé que se trouve la Ferme Simonart, une ancienne auberge devenue maison de campagne d’Hergé. La façade, rénovée dans les années 1950, s’inspire directement de la façade d’une autre ferme située Grand’Rue, la Ferme Laloux. Une petite chapelle de style gothique dédiée à Notre-Dame de Hal peut-être observée contre le mur délimitant la propriété.
Au bout de la rue Hergé, vous empruntez un sentier situé en bordure de prairies. Du tienne du Pâturage, vous pouvez observer, sur la droite, Limauges, un hameau de Court-Saint-Etienne et, dans une prairie, sur votre gauche, un alignement remarquable –d’une cinquantaine de vieux saules classés et taillés en têtard.
La promenade continue par le sentier 71 qui se trouve à l’entrée du n°30 de la rue de Limauges. Attention, vous traversez une propriété privée, restez donc discret ! Vous vous retrouvez dans un autre vallon planté d’une grande variété d’arbres, un paradis pour les mésanges et autres passereaux. Sur votre gauche se trouve le camp de Limauges, un des nombreux camps du centre chrétien des vacances.
Le saviez-vous ?
Le mot « ferrières » désigne un endroit où se pratiquait jadis l’extraction du fer. A l’entrée du hameau, le domaine est appelé « Gatte blanche », chèvre capricieuse et émissaire du diable d’après la légende du même nom.
Après 700 m de cheminement sur la belle rue pavée de la Chapelle aux Sabots, 20 m avant le carrefour de la rue Croix Thomas, vous empruntez un chemin à travers des parcelles cultivées. La fin du chemin est labouré - mais toujours retracé – de sorte que par temps humide, la zone peut être un peu boueuse.
Située au lieu-dit « La Fontenelle », la Chapelle Notre-Dame de Hal renferme une niche, vestige du XVIIIe siècle, qui abrite une statue de la Vierge noire, Notre-Dame de Hal. Elle fut construite pour servir de reposoir et est accompagnée depuis 1998 d'un tilleul planté par OLLNature.
Le lieu-dit « La Fontenelle » doit son nom à l’enseigne éponyme d’un cabaret établi dans la ferme construite au carrefour. Cette ferme fut le siège de l’administration communale de Céroux sous l’occupation française. Pour rejoindre le lieu, faites 100 m sur le chemin n°9 puis bifurquez vers la droite en direction de la maison blanche en empruntant un chemin retracé à travers les champs. S’il n’est pas retracé, faites 150 m de plus et vous pourrez retrouver la rue de la Fontenelle en longeant la prairie.
Au bout du chemin du Cabaret, vous vous trouvez à l’intersection dite « Les huit chemins » ou « La Belle Etoile ». Autrefois, une vaste bruyère s’étendait dans cette campagne comme en témoigne le toponyme « Bruwart » attribué à l’un des huit chemins convergeant vers le carrefour. Le carrefour, autrefois marqué par une petite chapelle dédiée à Saint-Donat, est aujourd’hui occupé par un bel arbre.
Retraversez une terre qui semble labourée – mais retracée - pour retourner vers l'unique maison du chemin Damoiseau. Sur la droite, vous observez, perdu au milieu des champs, un bois planté de noyers.
Vous longez des prairies communales où OLLNature a planté dans les années 2000, une dizaine de fruitiers à l'occasion des premières fêtes de la pomme.
En arrivant au bout du chemin Damoiseau, à proximité de la rue de Moriensart, on peut apercevoir au loin sur la droite l’un des repères de Céroux, la Tour de Moriensart. Retour à la place Communale de Céroux par la rue Vanderlift.