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La balade démarre au Petit Lourdes, elle vous amène sur les hauteurs de la commune de Bassenge où vous découvrirez des vues panoramiques superbes, pour descendre à mi-parcours et découvrir quelques endroits intéressants (historique, écologique, …) avant de retourner au Petit Lourdes. Distance : 9,5 km Durée : ± 2 h 30 Départ / arrivée : Le Petit Lourdes, Rue Nouwen 9, 4690 Bassenge
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PHOTOS AERIENNES / IGN
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Le curé Nouwen, nommé en 1875 à Bassenge, favorisa dès son arrivée la dévotion à Notre Dame de Lourdes à qui il attribuait une guérison spectaculaire. Il envisagea la construction d’une grotte semblable à celle de Massabielle de Lourdes. Très soutenu par ses paroissiens, le curé Nouwen construisit une grotte semblable à celle de Lourdes, elle fut inaugurée en décembre 1889. De nombreux fidèles venaient de toute la région et même de Bruxelles, des Pays-Bas, d’Allemagne. Tous ceux qui n’avaient pas les moyens de se rendre à Lourdes en France venaient prier Marie à Bassenge. L’endroit fût appelé « Lourdes des pauvres » ou « Petit Lourdes ». En 1895, deux chemins furent tracés dans la colline au-dessus de la grotte. Le long de ces chemins, on construisit 15 chapelles en silex, abritant les mystères du Rosaire et quelques chapelles de saints. En 1905, après le décès du curé Nouwen en 1902, les pères du Saint Sacrément érigèrent en plus du Rosaire, un chemin de croix dans la colline. De partout, les pèlerins affluaient. Chaque paroisse environnante avait son jour annuel de pèlerinage. De nombreuses manifestations religieuses furent organisées. En 1956, on construisit une nouvelle chapelle mais une bonne dizaine d’années plus tard, les Pères devenus trop peu nombreux, quitteraient Bassenge, abandonnant le « Petit Lourdes », de moins en moins fréquenté. A la place des Pères, un atelier protégé « Le Val du Geer » et un home pour handicapés « La Cerisaie » furent installés. Depuis la fin des années 1980, une dynamique équipe constituée en asbl « Les Amis du Petit lourdes » a rendu au domaine son éclat d’antan. En quittant le Petit Lourdes, tournez à droite et montez la Rue Nouwen.
Panorama sur Roclenge entre la Rue du Canada et la Rue sur les Coteaux. Vous voyez en contrebas l’église de Roclenge, l’église Saint-Remy. Cette église est mentionnée en 1613 comme baptismale. Elle a été reconstruite de 1778 à 1782. L’église possède des fresques remarquables, des œuvres du peintre breton André Even réalisées en 1956. André Even faisait partie de l’école de Gauguin à Pont Aven. Ayant épousé une jeune fille de la localité, il a voulu embellir l’église où il s’est marié. Les œuvres entourent le chœur de l’église.
Montez la rue Sur les Coteaux. Prenez le sentier à gauche avant d’arriver au château d’eau. 2 sentiers démarrent à cet endroit, il faut suivre celui de droite.
L’arbre actuel est un chêne et remplace depuis 2010 le marronnier qui s’y trouvait. Ce marronnier avait environ 180 ans, il a été ravagé par le temps, le foudre et des parasites virulents. Afin de préserver les lieux et leur mémoire, le collège communal de Bassenge a décidé d’acheter une parcelle de terrain afin de protéger le chêne qui s’y trouve actuellement. Le marronnier avait sans doute déjà remplacé un arbre plus ancien, un tilleul. Il délimitait les seigneuries de Brus de Roclenge et de Millen. On le surnomme l’Arbre au Gibet, soit l’arbre qui, jadis, accueillait les potences et où on rendait justice. Il n’est pas rare en Wallonie de voir un grand arbre porter un nom lugubre en souvenir d’un site patibulaire sans que l’arbre ait jamais recueilli le dernier souffle d’un condamné. On se trouve à la frontière linguistique et l’arbre est à la source de nombreuses légendes. Une des légendes raconte que des condamnés ont été pendus à cet arbre. Chaque semaine, des condamnés à mort empruntaient le Thier Gros Jacques pour se rendre au funeste arbre au Gibet. Les pendus restaient là, au bout de leur corde, durant plusieurs jours à titre d’exemple. Une autre légende raconte que les macrales y tenaient leur sabbat ou encore que certains y venaient, une poule noire sous le bras, pour y vendre leur âme au diable. Au mois de novembre, il n’était pas rare d’y rencontrer des villageois venus y faire un petit feu de broussailles ou de feuilles mortes pour honorer les petites âmes, ou des pauvres hères (hommes misérables), qui plantaient des clous dans le flanc de l’arbre espérant ainsi se libérer de leurs tracas, maux de dents, maladies, … Revenez sur vos pas et descendez le Thier Begot en longeant l’autoroute.
Tout en bas se trouve le parking d’ECO Voiturage. Les travaux ont débuté fin avril 2017. Il s’agit de l’aménagement d’un parking d’EcoVoiturage, à proximité de l’accès n°33 « Boirs » de l’autoroute E313/A13, ainsi que de l’aménagement d’arrêts de bus. Ce parking contient 113 places destinées aux voitures (dont 4 PMR) et 12 places motos / vélos. Fruit d’une collaboration entre la SOFICO, le SPW, la commune de Bassenge, la Province de Liège et la SRWT, ce projet s’intègre non seulement dans un réseau structuré de parkings à l’échelle du territoire de la Province de Liège, mais permet également d’élargir l’offre à proximité des grands axes de la Région wallonne. Traversez le carrefour, entrez dans la rue Neuville. Passez en dessous du pont de la bretelle de l’autoroute. Vous entrez dans la rue de l’Eglise.
Ce bâtiment est une ferme semi-clôturée, rassemblant des bâtiments des 18e et 19e siècles en briques et calcaire.
La chapelle a été édifiée en 1914 par la famille Bodson pour protéger un fils enrôlé dans l’armée ainsi que toute la population du village. Construite en style néo-roman, la chapelle a été rénovée à l’ancienne en 2017 (à l’aide de chaux hydratée). La restauration a été entreprise par les jeunes élèves du CEFA de Glons avec leur professeur et leur Maître de stage de la Paix-Dieu.
La ferme date en partie de 1650. Elle a été transformée en plusieurs appartements depuis 2005. L’aile d’entrée, en partie reconstruite et datée de 1920, conserve un portail englobant une dalle armoriée portant l’inscription « LAU(RENT) BERT(RAND) / 1650 ».
Edifice néoclassique, en briques, calcaire et tuffeau, construit en 1870 par l’architecte H. Plénus. Mobilier : - Christ gothique - Statue de Saint Lambert du XVI siècle, style gothique. - 2 peintures : Adoration des mages et Conversion de Saint Hubert de la 2° moitié du XVIII siècle. A gauche de l’église : l’ancien presbytère datant de la 2e moitié du 19e siècle. Style néoclassique.
Le cimetière est accessible par des piliers en calcaire à droite de l’église. Il est ceinturé par un mur de briques, comprenant des monuments funéraires et des croix en fonte du 19e siècle. Face à l’entrée du cimetière se trouve l’ossuaire, le calvaire. Il faut savoir que le calvaire est en fait la tombe de la Demoiselle Hélène Boverie, rentière et bienfaitrice. La Demoiselle Boverie a souvent aidé la commune de Bassenge et elle a fait une demande afin de recevoir un terrain, une concession au cimetière de Boirs. La commune lui a accordé la concession en 1836. Le calvaire est connu pour ses pouvoirs étranges. Il faut disperser avant tout un peu de mandragore au pied de la sépulture, vous emportez une photo se trouvant à l’intérieur du pot situé au pied du crucifix de l’ossuaire puis vous déposez dans ce même pot votre photo d’un chien ou d’un chat, peu importe si vous êtes propriétaire d’un ou plusieurs chiens et/ou chats, ou d’aucun. N’emportez surtout pas de photo de l’ossuaire sans y amener une autre faute de quoi le rituel ne fonctionne pas. Une fois de retour chez vous en possession de la photo trouvée dans l’ossuaire, posez à nouveau un peu de poudre de mandragore au verso de celle-ci puis collez comme autrefois, uniquement à l’aide d’une chandelle du bélier le tout au verso d’une photo de votre visage. Il surviendra immédiatement une période de renaissance et de grande chance dans tous les domaines de la vie. Si la photo argentique de votre animal de compagnie est jointe avec un peu de suif et de mandragore à la photo argentique d’un animal de compagnie trouvée dans l’ossuaire, celle-ci soutirera le mal de votre animal. Depuis que les photos couleur sont apparues, les résultats n’ont plus été aussi spectaculaires qu’à l’époque des photos argentiques, c'est-à-dire des « vraies » photographies noir et blanc d’avant la seconde guerre fixant à tout jamais l’aura des êtres vivants. Vous pouvez quitter le cimetière via une petite barrière à l’Est du cimetière. Tournez à gauche, rue du Brouck.
Le Geer coupe la commune de Bassenge en deux et se jette dans la Meuse à Maastricht, après 54 kilomètres de son origine à Lens-Saint-Servais en Province de Liège. La rivière a pour particularité de traverser le canal Albert à Kanne par un système de siphon, après quoi elle continue son cours ancien le long de la Montagne Saint-Pierre. Le Geer qui prend sa source près du village de Geer, a une longueur de 54 Km et traverse le plateau hesbignon en passant par Waremme. Il fait ensuite une incursion dans le Limbourg en passant par Tongres avant d’aboutir à Glons. Il se jette dans la Meuse à Maastricht, quittant ainsi notre Vallée à Eben-Emael après y avoir parcouru une distance de +/-20 Km. Notre rivière tire son nom du gaulois Yakara, l'eau claire, d'où son nom latin Jecora, dont sont issus Geer et Jeker. Dans le passé, le Geer a subi fréquemment des interventions de l’homme, que ce soit pour des raisons de santé publique ou bien pour des enjeux hydrauliques consistant à envoyer le plus vite possible les eaux en aval. Suite à ces remaniements, plusieurs méandres ont été éliminés. A certains endroits le lit du Geer a été rétréci en largeur, les berges naturelles ont disparu au profit d’empierrements et autres revêtements favorisant l’augmentation de la vitesse de l’eau. De plus, une grande partie de la plaine alluviale a disparu au profit de l’urbanisation.
Tournez à droite en sortant du Chemin du Halage : rue de l’Ile. A la fin de la rue, tournez à gauche : rue d’Once.
En retrait dans un vaste jardin clôturé par un muret et des grilles en fer forgé, belle maison d'inspiration néo-classique édifiée dans le courant du 19e siècle et remaniée au 20e siècle. Construite pour le baron Moreau de Melen, élégante demeure en double corps dont la maçonnerie de brique striée de bandeaux de tuffeau est ajourée de baies rectangulaires en calcaire. Bâtière d'ardoises. À gauche, l'habitation est flanquée d'une tour trapue à toiture plate et couronnement crénelé. En façade arrière, une tour de quatre niveaux, de section carrée, coiffée d'une toiture en pavillon, est accolée à la travée centrale. À front de rue, à gauche de l'entrée, dépendance construite à partir d'un noyau du 18e siècle mais aujourd'hui fortement remaniée dans ses percements.
Un ensemble de prés humides, de mares et de bois inondés. Toute cette zone a subi bien des transformations : drainage des prairies, comblement des zones humides, lotissement de nombreuses parcelles… Des vastes zones humides et marécageuses de jadis, seul le Marais des Bannes a subsisté. Le site s'intègre dans le Bois Husquet, un ensemble boisé qui longe la ligne de chemin de fer Tongeren-Montzen. Aux premiers abords, ce bois ressemble à bon nombre d'autres surfaces boisées. Pourtant, pendant une bonne partie de l'année, deux tiers de sa surface sont recouvert d'eau ! Dans ces conditions, l'aulne glutineux est quasi la seule espèce d'arbre à pouvoir se maintenir. Sur les zones les moins humides, il se partage l’espace avec l’érable champêtre et le frêne. L’aubépine et le groseillier rouge occupent le sous-étage tandis qu’au pied des arbres, on retrouve le populage des marais, l’iris faux acore ou encore le plantain d’eau. Une prairie pâturée abritant quelques plantes intéressantes liées aux milieux humides complète la réserve. Au cœur du site, une mare a été creusée fin des années 1990. Elle permet de maintenir un point d'eau permanent et favorise ainsi le maintien et la reproduction des amphibiens. En effet, sans cette alternative aux sites de ponte habituels, ils devraient nécessairement traverser une route, avec tous les dangers de mortalité que cela implique. La grenouille rousse, le crapaud commun, les tritons alpestre et palmé sont ainsi bien représentés sur la réserve. Ils se comptent en centaines d’individus et participent sans conteste à l’intérêt du site. Plus d’informations sur les réserves naturelles : Natagora (www.natagora.be)
Le kiosque en face de l’ancienne maison communale est le témoin d'une période riche et florissante pour les travailleurs de la paille jusqu'au début du 19ème siècle. Il a été inauguré en 1904. Les habitants de la vallée du Geer étaient réputés pour leur art de tresser la paille depuis le 15e siècle. De nombreuses fabriques de chapeaux de paille étaient implantées dans la Vallée du Geer. Un grand nombre de chapeliers très réputés pour leur savoir-faire sont allés faire fortune dans les grandes capitales européennes, comme Paris et Londres. Roclenge est devenu leur lieu de villégiature, ils aimaient montrer leur richesse et leur réussite. C’est pour cette raison que vous pourrez voir à Roclenge le kiosque et de nombreuses villas bourgeoises et maisons de maîtres. La Place Louis Piron est un des 7 points de départ de balades pédestres de la Montagne St-Pierre. 4 balades, allant de 5 à 11 km, partent d’ici. Les sentiers de promenade sont balisés dans les deux sens, à l'aide de symboles représentés sur des poteaux en bois. La Montagne St-Pierre propose en tout une vingtaine de balades pédestres aménagées entre Geer et Meuse. Le réseau cyclable est constitué par des points-nœuds et est assez simple à suivre. Le point-nœud est l’endroit où convergent plusieurs itinéraires cyclables et où le cycliste est libre de choisir une direction. Chaque point-nœud s’accompagne d’un numéro. La signalisation le long du trajet par des panneaux bleus renvoie d’un point-nœud à un autre et il suffit de définir l’itinéraire sur la carte, de noter les numéros des nœuds routiers et le tour est joué ! Plus d'informations concernant les balades pédestres et à vélo : Syndicat d’Initiative de Bassenge, le bureau se situe dans l'aile droite de l'ancienne maison communale de Roclenge-sur-Geer.
Tournez à droite à la fin de la rue : rue du Pont. Prenez tout de suite la première rue à gauche : rue des Peupliers.
Après ± 480 mètres, tournez à gauche et suivez la rue Riveraine, un sentier bétonné pour les cyclistes et les piétons. Vous longez le Geer.
A la fin de ce sentier vous arrivez à la rue Royale, traversez et tournez à gauche. Vous passez devant l’administration communale de Bassenge.
Prenez la première rue à droite : rue de la Paille. Ensuite à gauche : Rue Nouwen.
Ce bâtiment, qui est une ancienne ferme datant du 18ème siècle, est actuellement occupé par le presbytère et ce depuis 1844. Continuez votre balade dans la rue Nouwen, vous arrivez au Petit Lourdes, le point de départ de cette balade.