PLAN IGN
« Le petit patrimoine populaire, ce sont de petits éléments construits, isolés, ou faisant partie d’un ensemble. Ils donnent un éclairage sur les usages, les coutumes ou les périodes passées.
Ce sont par exemple les sépultures d’intérêts historiques locales, dans les cimetières, les potales, les chapelles, les kiosques mais aussi les arbres commémoratifs, les pompes à bras, les anciens panneaux directionnels, les porches de fermes, les monuments aux morts, les céramiques ornementales ou les vitraux. En tant que témoin de leurs racines, ces éléments génèrent de la reliance et de l’attachement pour ceux qui les côtoient. C’est pourquoi ces objets doivent aussi pouvoir être vus au départ de l’espace public. »
Mathieu Bertrand, directeur de la Maison de la mémoire et des patrimoines de Beauvechain
Voici le résultat de deux années de travail réalisé par un groupe de bénévoles motivés, soutenu par la Commune de Fernelmont, la Fondation Rurale de Wallonie et le GAL meuse@campagnes, dans le cadre du Programme Communal de Développement rural. 10 promenades, une par village, au sein de la commune de Fernelmont.
Ces balades et les informations qui s'y trouvent ont été portés et apportés par des bénévoles amoureux de patrimoine, mais une information erronée, tronquée ou qui n'est plus d'actualité est toujours possible. Si cela devait être le cas, merci de nous contacter.
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Le monument aux morts s’adresse aux « enfants de Pontillas » en référence aux soldats tombés durant les deux guerres.
Sur la façade du musée de la magie, on peut observer une potale cernée de brique rouge.
Une imposante porte de grange se trouve au cœur de l’habitation au n°13, on peut y observer des ancres de façade. Les ancres font leur apparition au XVe siècle, leur fonction initiale était de contenir l’écartement des murs en assurant une liaison entre les poutres et la façade. Ouvrez les yeux on en retrouve un peu partout et de formes diverses.
En face, au n°30, on peut observer dans l’allée, une pompe à eau, cet élément date du XIXe siècle et permettait de remplacer les puits petit à petit. Il faut savoir que, jusqu’en 1970, l’eau courante et la présence d’un robinet dans chaque maison n’était pas encore une réalité pour tous les habitants.
Dans la façade du n°40, une potale surmontée d’une subtile croix qui se fond dans la maçonnerie en brique, représente notamment Saint Donat et Saint Hubert.
Selon la tradition, saint Donat préserve ceux qui le prient des caprices de la nature, tout particulièrement contre l'orage, les tempêtes et la grêle. Saint Hubert quant à lui est le saint patron des chasseurs et est invoqué pour protéger les chiens et les chevaux.
La potale au n° 37 met à l’honneur Saint Donat et le Petit Jésus de Prague.
La Chapelle Notre Dame de Hal a été construite en 1953 et restaurée en 1987 à l’occasion de la bénédiction de la nouvelle bannière de la confrérie paroissiale de Notre Dame de Hal. Une messe a eu lieu pour célébrer cette occasion.
La plupart des ménages devaient se fournir à ces pompes publiques et les préposés à cette tâche étaient les femmes et les enfants. Il était nécessaire de s’alimenter à la pompe une à deux fois par jour en toutes saisons.
Sur la butte du cimetière, la petite église classique Saint-Martin date de 1790, comme indiqué sur sa tour avancée en façade.
Le château-ferme voisin de l’église est un bâtiment qui mérite le coup d’œil. Il était à l’époque délimité par une grille en fer forgé entouré de pilastres toujours visibles aujourd’hui mais avec une grande ouverture pour faciliter l’accès aux propriétaires. On retrouve le même type de délimitation au niveau du portail du château. Au-delà de l’aspect ornemental, les pilastres avaient pour fonction de protéger les propriétés des mauvais esprits et des accidents selon les anciennes croyances populaires.
Les ancres de la façade de la ferme de Narmont sont en forme de chiffres qui représentent l’année de construction : 1750. Au pied du silo couloir, on peut observer une borne chasse-roues. Elle permet d’empêcher les roues des véhicules de détériorer les murs. Il faut se remettre dans un contexte d’époque où les véhicules étaient tirés par des chevaux parfois rétifs et des cochers pas toujours habiles.
Ce lieu est une propriété privée, merci de ne pas y rentrer.