PLAN IGN
Dans le cadre de notre randonnée canine du 18 juin 2022, nous avons tracé ce parcours au départ des Awirs qui vous fait traverser le charmant village des Awirs avec son ruisseau et les différents emplacements d'anciens moulins. Vous découvrirez également le château d'Aigremont et le vignoble du Clos Saint-Roch.
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Quartier bucolique sur le chemin des seize pieds. On peut y apercevoir une niche abritant la statue de Saint Roch.
Un des personnages les plus sympathiques du xive siècle est un jeune laïc natif de Montpellier, n’ayant laissé ni parole ni écrit et qui, dès sa mort, fut invoqué comme un grand saint.
L’Eglise le fête partout en Occident. Plusieurs papes accordent la faveur de lui ériger des sanctuaires. Privilèges et indulgences sont donnés aux confréries qui s’en réclament. La ville de Montpellier lui dédie une chapelle en 1420 et célèbre sa fête le 16 août. Clément VII ou Benoît XIII ont-ils proclamé la sainteté de Roch dès le XVème siècle ? Quoi qu’il en soit, en 1629, Urbain VIII confirme son culte par deux textes qui reconnaissent implicitement ses vertus thaumaturges et la sainteté de sa vie.
Le culte de saint Roch part en Italie de Voghera, et de la région allant de Plaisance à Brescia, puis de Venise. En France, de Lodève et du Puy, puis de Montpellier. Il gagne ensuite toute l’Europe, à partir de Belgique et des Pays Bas, et traverse l’océan pour gagner les colonies espagnoles et portugaises d’Amérique, les Antilles… Les pèlerins, des confréries, des corporations de métiers se mettent sous son patronage.
Des villes, des quartiers, des rues, des lacs, des collines, des forêts, des caps portent son nom, non seulement en France, Italie, Espagne et Europe, mais jusqu’en Argentine, Colombie, Afrique, aux Antilles, à Madagascar, aux Philippines, aux Etats-Unis, au Canada, au Brésil…
Protecteur des animaux et des végétaux, il est l’intercesseur le plus aimé du monde paysan. Des centaines de lieux fêtent Saint-Roch le 16 août. On dénombre des milliers d’églises, de chapelles, d’oratoires qui lui sont dédiés dans le monde entier : 3 000 en Italie où 250 paroisses, 74 villes et 36 quartiers dans les cités les plus importantes portent son nom.
Saint-Roch de Montpellier, saint protecteur et guérisseur de la peste, a connu une gloire extraordinaire – peu de saints ont été aussi célèbres entre le xve siècle et le xviiie siècle - suscitant des centaines d’ouvrages, et la plus grande représentation d’un saint dans l’art, avec des œuvres parmi les plus importantes du patrimoine culturel international, mais aussi celles de petits artistes et artisans.
Le culte de Saint-Roch est, de nos jours, toujours lié à ses vertus thaumaturges. Il est à remarquer que toutes les manifestations liées au saint, qu’elles soient cultuelles, culturelles ou festives, sont empreintes d’élans authentiques, spirituels, loin des folklores et des mondanités.
Figure moderne et charismatique délivrant un message universel de générosité et de paix, qui est plus que jamais d’actualité, il continue à susciter l’émotion populaire, et à rassembler.
Son culte a, de nos jours, une dimension internationale et intercontinentale.
En 1875, Antoine Gillet, forgeron aux Cahottes, sollicite l’autorisation d’établir une prise d’eau sur le ruisseau de Hozémont pour actionner un perçoir, une machine à forer et divers appareils entraînés par une roue à aubes, sur un bief, au pied du Copnay, à la jonction des rues Sart d’Avette et de Fexhe (aujourd’hui rue des Awirs). La forge s’arrêtera de fonctionner au lendemain de la première
guerre mondiale. En 1920, Jean Delbrouck, marchand de bière en bouteilles s’y installera et y créera aussi une limonaderie.
Logé dans le creux de la colline du Marteau, en contrebas de la rue des Awirs, un "molin al farène avec semme" (moulin à farine avec atelier d’affûtage) est cité dans les archives dès 1526, lorsque Pierre le Salpeteux le vend à un certain Pirotte dit Wilkin. En 1575, un maka y est placé ; il donnera son nom au moulin ainsi qu’à la colline attenante. En 1603, un moulin à papier et une scierie y jouxtent une « uzine à faire l’alun ». Vingt ans plus tard, on y trouve aussi une platinerie et un atelier de forage de canons dont la machinerie nécessitait une roue à aubes. Le Moulin du Marteau, devenu Moulin Valentin, fonctionnera jusqu’en 1948. Il est un des rares moulins flémallois à avoir conservé tout son mécanisme et le dernier à avoir gardé sa roue extérieure.
Pour découvrir le site d'escalade, continuer tout droit sur la rue des Awirs et prendre le chemin sur votre gauche après le site pétanque. Vous entrez sur le site d'escalade. Pour continuer vers la grotte Schmerling, vous devez rester sur votre droite et suivre le petit sentier qui monte à travers bois. Attention car le sentier est escarpé et glissant donc se munir de bonnes chaussures de marche et éventuellement de bâtons de marche.
Son nom dérivé du latin "marca" (marche, limite, frontière) confirme sa position puisqu'il se trouve à la limite Awirs-Gleixhe. Blotti dans l'ombre humide du bois du Marly, il existe trace de son existence dès 1350. Son arrêt définitif se situerait peu après 1865 (extrait du "Flânons dans les rue de Flémalle nr4"de Commission Historique de Flémalle)
Profitez d'une pause ombragée avant de terminer cette promenade balisée.
Petite pause le long du ruisseau au départ de la promenade des anciens moulins
On la découvre à l’entrée de la rue E. Plumier.
Depuis 1938, date de sa bénédiction par Mgr Kerkhofs, évêque de Liège, la Vierge semble veiller, blottie au fond de cette ancienne carrière sous un massif de frondaisons, non loin du bief qui alimentait le moulin St Etienne (moulin Londot).
À l’origine, on adorait le plus souvent la statue de la Sainte Vierge qui était placée sur ou contre le tronc d’un arbre, parfois dans une niche, en plein air, battue par le vent et la pluie. On l’abrita tout d’abord en construisant une petite chapelle. De pieux fidèles venaient y faire leurs dévotions et s’en retournaient en glorifiant Dieu et sa très sainte Mère. Jadis, lorsque, au cours d’une conversation, on évoquait le souvenir d’une personne décédée, on ajoutait : « Que Dieu ait son âme ». Les chrétiens ne parlaient jamais d’événements futurs, ou de projets d’avenir, sans ajouter : « S’il plaît à Dieu ».
Ici, maintes personnes viennent solliciter l’aide de la Vierge, évitant ainsi le coûteux voyage jusqu’à Lourdes.
Ce moulin à farine, appelé à l’origine Moulin de Saint Etienne, aurait été créé en 1105 par le seigneur d’Aigremont,Hugues d’Awir, surnommé le riche meunier.Le moulin fonctionnera jusqu’en 1951 lorsque le meunier Zénon Londot se tue accidentellement dans son moulin. Son épouse, Irma Servais, maintiendra l’activité jusqu’en 1954. Louée alors aux meuniers de Lôneux, les Guillaume, l’installation tournera encore épisodiquement, jusqu’en 1965. Deux ans plus tard, le bief d’amont sera comblé pour servir d’assise à l’aménagement des rues Pré Mottard et Edmond Plumier. La roue sera enlevée en 1972 et le bief d’aval comblé peu de temps après.
L'église fait partie du réseau Eglises Ouvertes. Vous pouvez donc la visiter tous les jours de 10h à 17h (extension des horaires de 09h à 18h du u 01/04 au 31/10). Construite en grès et en calcaire, cette église date de 1831.La tour quant à elle pourrait remonter au 11ème siècle. Cette tour massive fait davantage songer à un ouvrage défensif qu'à un édifice religieux. Aux temps féodaux, elle dominait les modestes maisons du voisinage et servait de refuge aux villageois. Le cimetière qui l'entourait, surélevé et clôturé, protégeait, le bétail. Le cimetière fut restauré et aménagé en cimetière paysager en 1999 suite à l'écroulement d'une partie du mur en 1998 qui précipita plusieurs sépultures sur la place.
Bancs et table sous abri avec poubelle
Aire de repos grâce au banc. Possibilité de rejoindre la promenade balisée nr 4 de 6.6 km qui relient les 2 châteaux historiques d'Aigremont et de Chokier. L'office du Tourisme de Flémalle vous propose pour 4 euros une carte IGN reprenant le tracé des 9 promenades ainsi que leurs points-nœuds et les sentiers de grandes randonnées.
Profitez de la belle vue sur les anciennes carrières devenues site d'escalade. Selon les saisons et la luminosité, les parois rocheuses vous offriront un panel de couleurs variées.
A cet endroit se trouvait le Neumoulin, appelé aussi Moulin de Clercx, Gendebien ou Bovy qui était un des plus anciens moulins des Awirs puisque la tradition fait remonter son origine à 1105, date à laquelle le seigneur Hugues d’Awir fit construire trois moulins sur le ruisseau des Awirs. De 1936 à 1948, la famille Bovy sera la dernière à y pratiquer la meunerie. En 1970, le moulin, devenu la propriété de la SA Dumont-Wautier, est rasé jusqu’au rez de chaussée ; le bief sera comblé en 1987.
Au 12ème siècle, Aigremont était une forteresse qui appartenait à l’église de Liège. En 1715, le chanoine Mathias Clercx acquit la seigneurie qu’il enrichit par la construction d’un château conçu comme une résidence de plaisance. Il s’agit d’un exemple remarquable de l’architecture liégeoise du début du 18ème siècle. Si sa construction s’inspire des traités d’architecture français en vogue à l’époque, il se caractérise toutefois par une conception très pratique adaptée aux besoins de son propriétaire. Il est le résultat de l’influence du style Louis XIV et de la tradition mosane. Le luxuriant intérieur contraste avec la sévérité de l’architecture extérieure. Les salons sont décorés de fines boiseries et de peintures murales. La cage d’escalier se compose d’un ensemble de fresques en trompe-l’œil. Enfin, les jardins « à la française » invitent à la flânerie. Il est, depuis mars 2001, propriété de la société Dumont Wauthier. Possibilité de le visiter, consultez l’office du tourisme de Flémalle.