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Suivez notre itinéraire et écoutez grâce aux fichiers audio les informations sur l'histoire du village et ses demeures remarquables.
Chokier fait partie de Flémalle depuis 1977, date de la fusion des communes. Il fut déjà rattaché à la commune de Flémalle-haute en 1969.
Il s’agit d’un vieux village aux demeures remarquables où l’activité y était intense les siècles passés. Il a été entièrement restauré au début des années 90.
Il fut occupé très tôt puisque le docteur Philippe-Charles Schmerling découvrit en 1830 des ossements de mammouths, ours, rhinocéros, hyènes associés à des ossements humains datant de l’époque préhistorique. Il a ainsi prouvé que les grands animaux préhistoriques étaient contemporains de l’homme. Il a tenté de faire reconnaître les théories émanant de ses recherches à une époque où la théorie biblique prévalait encore, mais en vain.
Les romains ont vécu également à Chokier. On a retrouvé des tuiles romaines. L’ancien nom du village est « Calcaniensi » qui provient certainement du latin « calcaria » qui signifie calcaire. En effet le calcaire est ici très présent et était recherché par les romains pour leurs constructions. Les Constructions des romains ont complètement disparu avec l’invasion des Germains qui construisaient en bois.
Au 11è siècle, le village va vraiment se développer grâce à la culture de la vigne.
Dès le 10è siècle, les abbayes enrichies de donations successives deviennent de grands propriétaires fonciers.
Ceux-ci se voient obligés de cultiver la vigne dans leurs domaines pour leurs besoins de culte et pour leur alimentation.
La colline est en effet superbement bien exposée au soleil. A partir de cette période et jusqu’au 17è siècle, la culture de la vigne constitua la ressource principale de beaucoup de familles à Chokier. Au milieu du 16ème siècle, la moitié de la population chokiéroise était constituée de viticulteurs.
Cette activité favorisa le développement de l’artisanat et du commerce : ainsi on vit s’installer une brasserie, un cuvelier, un maréchal-ferrant, une boulangerie et quelques auberges.
A la fin du 16è, on va commencer à exploiter une alunière sur la colline, activité qui va perdurer jusqu’au 19è siècle. L’alun, sel se trouvant dans le schiste, était extrait du sol tout comme le charbon, selon le même procédé : on creusait des galeries pour extraire le schiste alunifère, on le brûlait, on le lessivait , on laissait cristalliser l’eau alunée pour en fabriquer des pierres d’alun, ces pierres transparentes, antiseptiques, astringentes que les hommes utilisaient beaucoup après le rasage pour réparer les petites coupures. L’alun était très utilisé pour fixer les colorants en teinturerie, en tannerie, dans l’industrie textile, pour l’amendement des vignes, en menuiserie pour la teinture du bois ou encore pour la fabrication des chandelles, de la laque, du papier. Il est encore fréquemment utilisé mais sa fabrication est chimique à présent.
A la fin du 17ème siècle, il y avait ici à Chokier une fabrique de bateau. C’est la raison pour laquelle on retrouve la chapelle Saint-Nicolas, patron et protecteur des bateliers.
Et au 19è siècle, des fours à chaux, une piperie et une amidonnerie.
Le village, riche, a vu naître de belles demeures bourgeoises parfois entièrement en pierre du pays, signe de la richesse des propriétaires.
Vous allez le voir, Chokier a su conserver de belles demeures, témoins de son passé.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
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Bande audio disponible pour écouter l'histoire d'Hyppolite Guillery
Ce monument a été érigé en l'honneur d'Hyppolite Guillery, né à Versailles en 1793. Engagé à la marine à l'âge de 13 ans, il réussit ses études de mathématiques. Après avoir enseigné au Collège communal de Tirlemont, il devint préfet au Collège communal de Liège. Mais c'est en 1839, après s'être naturalisé belge qu'il changea de carrière pour devenir ingénieur des Ponts et chaussées. Il est alors chargé de l'étude du cours de la Meuse. Ce fleuve, laissé à l'état naturel, était sujet à des crues annuelles provoquant une élévation du niveau de l'eau de parfois plus de 4 à 5 mètres.
Guillery écrivit alors un rapport admirable sur ce problème. Son projet portait sur deux catégories de travaux : l'établissement d'un chemin de halage continu sur des berges solidement construites et le resserrement du lit proprement dit du fleuve. Il créa donc la première « passe » navigable artificielle de 2 km à Chokier même.
Il devint directeur des travaux de la Meuse. En 1848, il était ingénieur en chef de la province de Liège. Il est mort l'année suivante à l'âge de 55 ans. Guillery a donc normalisé le cours de la Meuse en le rectifiant mais aussi en construisant 10 écluses entre Namur et Liège. On a enlevé les îles, construit des ports fluviaux. Les bateaux ont enfin pu circuler hiver comme été sans craindre des crues subites ou des baisses d'eau catastrophiques.
C'est le 16 juillet 1850 que fut érigé ce monument à la mémoire de cet éminent ingénieur.
Le fascilule n°11 de Flânons dans les rues de Flémalle vous apprendra bien plus encore sur la vie de cet éminent personnage qu'a été Monsieur Guillery - Infos à l'Office du Tourisme de Flémalle - T.: 04/233.67.87 - tourisme@flemalle.be
L'ancien relais de poste - Bande audio disponible pour écouter les informations.
La poste, c’est-à-dire le transport des lettres avait été établie en France et en Belgique dès le 14è siècle mais exclusivement pour le gouvernement. On avait établi le long de certaines routes, des relais de chevaux qui servaient au transport des courriers officiels.
Plus tard, les particuliers purent bénéficier de ce service pour leur correspondance, ils louèrent ainsi des chevaux de poste pour leur dépêches ou leurs voyages personnels.
On changeait les chevaux à tous les relais, c’est-à-dire tous les 8 kms environ. Evidemment, il fallait payer. On faisait entre 11 et 12 km/h tant les routes étaient en mauvais état.
Le bâtiment ici est un de ces relais de poste. Le bâtiment date de la seconde moitié du 18è siècle.
Il a fonctionné jusqu’en 1850, date de la naissance du chemin de fer.
Il avait été peu de temps avant transféré à l’ancienne auberge à côté de l’église où on retrouve d’ailleurs des traces d’une forge.
Pour en savoir plus sur le village et l'ancien moulin, veuillez écouter la bande audio.
L'office du Tourisme de Flémalle est ouvert du lundi au vendredi de 08h30 à 12h et de 13h à 17h et également les samedis et dimanches durant les mois de juillet et août de 09h30 à 13h30.
Vous y trouverez des informations sur les différentes activités touristiques de la commune ainsi que des publications sur l'histoire de Flémalle. Il propose également un vaste assortiment de produits artisanaux et régionaux tels que des sirops, du vin flémallois, des bières, du miel d'apiculteurs flémallois, etc… Pour plus d'informations et la liste détaillée des produits et publications, vous pouvez consulter l'onglet Tourisme du site internet www.flemalle.be.
Ruelle Dony ou ruelle sacrée. Bande audio disponible pour écouter les informations.
Mène aux fours à chaux exploités au 19è siècle.
Dony est le nom du dernier exploitant. Les fours à chaux ont fonctionné jusqu’en 1960. On peut s'approcher de ces anciens fours en visitant la réserve naturelle "Aux Roches"
De l'autre côté de la rue, on peut observer plusieurs exemples de maisons bourgeoises du 18è siècle
Des personnes fortunées, dont de nombreux échevins ou bourgmestres ont fait construire des habitations bourgeoises dans le village dont il reste de nombreux témoignages.
La présence plus ou moins importante de la pierre du pays des habitations montrent la richesse du propriétaire.
Restaurant italien gastronomique
D'autres infos sur bande audio.
L'origine du château remonte au XIIIème siècle, époque où il appartenait à la famille Rulant de Fontaine, anciens comtes de Hozémont. Château-fort ancré dans le rocher, il résista à divers assauts avant d'être brûlé par les Hutois à la fin du XIVème siècle. C'est à cette époque que Jean Surlet devient seigneur de Chokier. En 1815, le château devient la propriété de Louis Henri Loison qui y reçoit Napoléon ; mort l'année suivante, Loison est inhumé dans un mausolée créé par Jean-Jacques Flatters dans le parc du château. À la vente du château en 1867, le mausolée contenant ses restes est transféré au cimetière du Père-Lachaise.
Au début des années 2000, le château est acquis par la famille Florani. Le 27 mars 2017, un violent incendie d'origine accidentelle ravage l'aile gauche du château.
Fichier audio disponible.
Vous vous trouvez ici en face de l’ancienne école de Chokier.
Située au n°5 du Chemin du Château, la villa Robert doit son nom à Georges Robert, avoué à la Cour d’Appel de Liège qui, en 1880, a fait construire un corps de logis de style néogothique contigu au bâtiment plus ancien qui a abrité, jadis, la maison communale et l'école communale. Dans le passé, le jardin montait jusqu’aux terres du château de Chokier et s’étendait également en contrebas le long du chemin de fer vers les Awirs.
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fr.tripadvisor.be/restaurant_review-g2205308-d10920312-reviews-un_point_c_est_tout-flemalle_liege_province_the_ardennes_wallonia.html
Le concept?
Livraison en entreprise et petite restauration à emporter ou à consommer sur place.
Le cadre est sympathique, agréable et une terrasse au calme sera accessible dès les premiers rayons de soleil...
Les Carrières de Chokier – élément incontournable du patrimoine mosan
Site Natura 2000 à Flémalle
Accès par la rue Houlbouse ou la gare de Flémalle-Haute
La réserve naturelle de Chokier constitue l’un des fleurons du patrimoine de la commune de Flémalle et de la Meuse liégeoise plus généralement. Il n’est pas question, ici, de bâtisses anciennes ou de vieilles inscriptions mais d’un patrimoine naturel et paysager.
Il y a une quinzaine d’années, l’association de protection de la nature – Natagora - a passé une convention avec la commune de Flémalle pour la création d’une réserve naturelle à Chokier. Depuis lors, une équipe de bénévoles s’occupe de faire connaître, de préserver et de gérer la grande biodiversité que renferme le site.
En effet, ces anciennes carrières de pierre calcaire offrent un refuge à de nombreuses espèces animales et végétales parfois très rares. N’oublions pas que nous sommes aussi dans une région très urbanisée dans laquelle des abris naturels de cette envergure, où la biodiversité peut s’épanouir, ne sont pas légion.
Ainsi pourrez-vous découvrir des plantes méditerranéennes qui ne se retrouvent qu’ici dans le bassin liégeois et qui arrivent, à Flémalle, sur leur limite nord de dispersion…
De la mi-juillet à la mi-novembre, vous pourrez observer également des moutons écossais Blackfaces.
Visites guidées sur demande pour les groupes de 10 personnes minimum.
il existait un quai d’embarquement de trains jusqu’en 40-45. Cette route remplace un chemin qui existe toujours et qui longeait le ruisseau qui a été canalisé avant la dernière guerre mondiale.
La rue Houlbouse qui était auparavant appelée rue de Fexhe, se prolongeait jusqu’à Fexhe-le-haut-Clocher en passant par Mons. Fexhe était un important nœud ferroviaire à l’époque (+-1841).
On l’appelait également route Beco car c’est Monsieur Beco (importante et puissante famille de Chokier qui donna plusieurs bourgmestres à la localité) qui fit construire cette route à ses frais dès 1840.
La rue de Fexhe est devenue rue Houlbouse après la fusion des communes de 1977.
Le mot « Houlbouse » est ancien. On le retrouve déjà au 15è siècle. Il pourrait dériver du flamand « hol bosch », c’est-à-dire bois creux ou venir du germanique d’où viendrait le premier élément « houl » signifiant talus.
En effet, le terrain de cette rue est très accidenté et une grande partie est boisée.
Ancienne auberge au numéro 80 de la Chaussée de Chokier
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Chaussée de Chokier, 82
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