PLAN IGN
Cette randonnée démarre dans la forêt de Colfontaine, au Pavillon des Chasseurs. Elle quitte ensuite les sentiers pour passer par les villages de Blaugies et de Sars-la-Bruyère où vous découvrirez la Poterie du Donjon, d’où Marlborough dirigea la bataille de Malplaquet en 1709.
Ce circuit a été réalisé par le Parc Naturel des Hauts-Pays, le Service Public de Wallonie son Département Nature et Forêt.
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
En 1828, Henri De Gorge, propriétaire du charbonnage du Grand-Hornu, acquiert la « forêt » de Colfontaine.
À sa demande, en 1855, l’architecte J. P. Cluysenaar y édifie un pavillon de chasse.
Il est situé au coeur de la forêt domaniale de Colfontaine.
La brique et la pierre constituent l’ossature, tandis que le bois est utilisé pour la charpente, l’aménagement intérieur et les auvents extérieurs de la galerie étaient utilisés autrefois comme abri pour les voitures (écurie).
Le Pavillon de chasse est hexagonal et la galerie couverte occupe trois des côtés. La toiture est polychrome.
La construction se termina après la disparition de De Gorge, grâce à ses héritiers.
Le Pavillon et ses abords furent classés comme site par la Région wallonne le 22 juillet 1981.
De Gorge avait aménagé le bois de Colfontaine en y traçant des allées. Il y organisait des chasses qui se terminaient par de grands repas dans son pavillon.
Une plaque commémorative apposée sur le monument rappelle le 25e anniversaire du rachat du bois par l'État (1908-1933).
Sources : www.sipt-frameries.be
Alors que la majorité du massif forestier présente une végétation assez uniforme représentative d’un sol plutôt neutre (Jacinthe, Jonquille, Anémone sylvie, Sceau de Salomon, Lamier jaune...), on rencontre par endroits des parcelles dont le sol est plus acide.
Ces zones présentent une végétation différente et ne manquent pas d’intérêt. On pourra ainsi rencontrer la Grande Digitale, qui est rare dans la région.
Vous pénétrez dans le bois de Blaugies, d'une superficie de 70 hectares, qui constitue la partie méridionale de la forêt de Colfontaine.
La brasserie de Blaugies est une adresse incontournable sur votre chemin.
Il s'agit d'une petite brasserie artisanale familiale où toutes les bières produites dans leurs installations sont non filtrées et refermentées en bouteille sur levure.
L'aventure a débuté avec les parents, Pierre-Alex et Marie-Noëlle CARLIER - POURTOIS.
Le premier brassin a eu lieu le 24 mars 1988.
L'aîné des fils, Kévin CARLIER, gradué en biotechnologie est maintenant à la tête de la brasserie avec son épouse Bérangère DESCHAMPS et son beau-père Claude DESCHAMPS.
Le plus jeune des fils, Cédric CARLIER, avec son épouse Stéphanie JUSTE, tous les deux diplômés de l'école hôtelière, sont à la tête du restaurant le Fourquet, juste en face de la brasserie.
Voici les bières produites :
- La Moneuse
- La Moneuse Spéciale Noël
- La Bière Darbyste
- La Saison d'Epeautre
- La Vermontoise
Située à l'entrée du bois de Blaugies, cette chapelle votive fut bâtie à la suite de la Deuxième Guerre mondiale en reconnaissance pour la libération et la victoire.
Elle fut érigée par les habitants du Coron, hameau le plus éloigné de l'église, qui se plaignaient d'être délaissés par rapport au reste du village.
La petite chapelle, dans sa simplicité, présente un caractère artistique.
La statue du Sacré-Cœur apparaît baignée de lumière dans le fond.
Une inscription gravée dans la pierre met sur les lèvres une prière et rappelle l'origine de la chapelle qui fut inaugurée et bénie le 15 juillet 1945.
Deux étangs s'étendent de part et d'autre du chemin.
Ils sont un véritable atout pour la biodiversité.
La ferme Delhaise, également appelée Ferme du Temple est isolée au sud-ouest du village de Sars-le-Bruyères, à l'entrée du bois du Temple.
Il s'agit d'une imposante bâtisse néoclassique construite dans la 2ème moitié du 19ème siècle, implantée en retrait dans une propriété emmurée et arborée.
Elle est équilibrée par deux appentis, dont un réserve un jardin d'hiver dans sa partie supérieure, volume cubique partiellement peint.
Source : Thérèse Van Den Noortgaete (spw.wallonie.be)
La fabrique de pâte de fruits Mirland
En 1142, Baudouin VI, comte de Hainaut crée la seigneurie du Temple.
En 1858, le notaire Corbisier la revend à Monsieur Mirland qui fera des transformations et y établira une fabrique de pâtes de pommes et de pâtes de fruits.
La saison de fabrication est très courte et la fabrique employait 80 hommes et femmes pendant quelques mois et une trentaine durant le reste de l’année.
La société vendait en Belgique et au Congo.
Des perfectionnements dans les installations ont permis d'augmenter la production sans accroître la main-d'œuvre.
Vous trouverez en image une lettre authentique (et originale) datant du 23 mai 1921 qui a été achetée sur internet par un collectionneur privé. Manuscrite, elle raconte les déboires de la Fabrique face à une société qui traîne à venir placer une nouvelle chaudière...
Source : Syndicat d'initiative de Frameries
Rue du Bois, 1 7080 SARS-LA-BRUYERE
GSM : 0495/12 72 17
Courriel : annick.dehon@hotmail.com
Site web : www.annick-dehon.com
Artiste peintre. Ateliers peinture et dessin.
Sars-la-Bruyère est un fief concédé au 13ème siècle par le comte de Hainaut au chanoine de Cambrai, Udbald.
Saviez-vous que le "bois du Temple" doit son appellation au fait qu'une partie du village dépendait de la commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dite du Piéton ?
Vous empruntez actuellement la chaussée Brunehault.
On compte nombre de chaussées Brunehault dans la région.
L'origine historique remonte à l'époque Gallo-romaine.
La petite ville de Bavay dans le Nord de la France est le point de départ de sept chaussées portant ce nom.
Placée au centre d’un nœud routier, Bavay était le passage obligé entre la Germanie et le port de Boulogne-sur-Mer, tête de pont vers la Bretagne (Grande-Bretagne actuelle).
Les autres voies, sept au total, reliaient la cité des Nerviens aux capitales des cités des peuples voisins (Amiens via Arras, Tongres, Cassel, Trèves à l’est et Reims au sud).
Sa position est stratégique sur le plan militaire, mais très vite ces voies à vocation militaire sont utilisées à des fins commerciales.
Les destinations en sont des capitales administratives de la Gaule Belgique.
La chaussée romaine sur laquelle vous vous trouvez reliait Bavay à Utrecht.
Chaussée Brunehault, 9 7080 SARS-LA-BRUYERE
GSM : 0479/29.76.70
Courriel : ebenisteriesamyn@gmail.com
Site web : www.ebenisteriesamyn.be
Fabrication de sculptures sur bois et de parquets, menuiserie d'art, ébénisterie, serrurerie.
Ouverture sur R.D.V.
Beaucoup y voient une ancienne dépendance du Temple, il ne faut pas oublier que Sars appartenait en grande partie à l'Ordre des Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
Après la dissolution de l'Ordre, tous ses biens furent confiés à la commanderie des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
Après l'invasion française de 1792, les biens furent déclarés "biens noirs" et vendus aux enchères.
Ce donjon carré du XIème siècle, unique en Wallonie, est classé parmi les monuments et sites depuis le 27 septembre 1972.
Véritable porte d'accès au Parc naturel des Hauts-Pays, le donjon a été rénové.
La fameuse "Poterie de Sars-La-Bruyère" y a été installée et a fabriqué pendant longtemps un pur produit artisanal local.
Entouré de douves, et construit en moellons, il fut établi par les « de Sars » au XIIème siècle et restauré par les « d’Harchies » au XVIème siècle, comme l’atteste la partie supérieure qui est en brique, et la voûte à quatre pans de l’étage auquel on accède par un escalier ménagé par les murailles.
Du haut du donjon, Marlborough (Malbrough en français) dirigea la bataille de Malplaquet du 11 septembre 1709.
Son illustre descendant, Winston Churchill se rendit au même endroit deux siècles plus tard.
La Chanoine Puissant de Mons s’y retira au cours de la Première Guerre mondiale et y fit de la poterie entourée de jeunes artistes montois.
source : www.frameries.be
En 1707, Vincent de la Roche, avocat à Mons au conseil souverain du Hainaut reçut une partie du domaine de la Haye dont il acquit plus tard l'entièreté.
Un de ses descendants devint Chevalier par lettres patentes du Roi Léopold Ier en 1847.
Eudolie de la Roche épouse Edmond de Knyff de Gontreuil, leur fille devint l'héritière du domaine.
Elle avait épousé le Comte Léon d'Hendecourt (1843-1889), grand-père du Comte Edwars d'Hendecourt de Pont de l'Arche.
Le château et le parc forment un ensemble d'une beauté paisible.
Classée en 1953, l’église comporte une seule nef avec transept servant de chapelles de la Vierge et de Saint Jean-Baptiste, un chœur à pans coupés et un clocheton en façade.
L’édifice, dont l’existence est déjà attestée à la fin du XIIIe siècle, fut partiellement détruit en 1709 et reconstruit dans le style classique en 1713—1715 (selon la date en briques de la façade et le chronogramme du chœur).
Le chœur a conservé des fenêtres gothiques tandis que dans le soubassement de la façade et de la nef, on a conservé et remployé d’anciens moellons de grès. Le transept nord, de style gothique, remonterait au XVIIe siècle, le transept sud au XVIIIème siècle.
Au sud du chœur, se dresse un pavillon (autrefois chapelle seigneuriale) servant actuellement de sacristie : malgré son rétablissement au XIXe siècle, il conserve des éléments du XVIIème siècle.
La paroisse, qui dépendait autrefois du décanat de Mons, était à la collation de l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem ou de Malte, droit exercé par la commanderie de Piéton.
La commune a été rattachée à Frameries.
Source : frameries-quevy.doyenne-paturages.be
Origine du nom "Planty" : planty, plantin, plantis, indique des territoires réservés à la plantation de jeunes arbres.
Vous rentrez à nouveau dans la forêt domaniale de Colfontaine, plus précisément dans le bois de Sars-la-Bruyère.