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Promenade architecturale dans le cœur de Gerpinnes.
Le Ry d'Aujette, le Saint-Pierre, le ruisseau d'Hanzinne. Gerpinnes est fille de l'eau. Sources, puits, pompes, autant d'éléments qui rappellent que l'eau était autrefois un bien précieux dans les villages et également une "source" de convivialité ! En parcourant le centre ancien de Gerpinnes, partez à la découverte de Gerpinnes, de ses rues et de ses rivières.
Une promenade surprenante dans un village qui cache bien ses trésors. Vous découvrirez un patrimoine diversifié qui donne à Gerpinnes toute son identité. Cet itinéraire n'offre pas de grandes difficultés et reste accessible pour les poussettes, vélos et personnes à mobilité réduite. A faire en famille le dimanche après-midi !
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PHOTOS AERIENNES / IGN
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D'allure homogène, cette église comporte pourtant des éléments allant du 11ème siècle au 19ème siècle. La crypte est la partie la plus ancienne. La tour du clocher remonte au 12ème siècle, la nef fut reconstruite au 16ème siècle et agrandie au 18ème siècle, siècle ou le chœur fut construit. Le 19ème siècle vit la construction de la sacristie et la restauration des baies. Elle abrite quelques trésors dont les fonts baptismaux, la châsse de Sainte-Rolende et de très belles orgues.
En dehors de certains éléments remontant au 17ème siècle (2 rue Albert Bernard), le patrimoine bâti de l'entité de Gerpinnes remonte aux 18ème et 19ème siècles. La pierre est le matériau le plus fréquent mais la brique fait son apparition au 18ème siècle, supplantant la pierre au siècle suivant. La rue Léon Bockoltz offre un panorama intéressant en la matière notamment le n°5 dont les fenêtres à linteau bombé sont caractéristiques du 18ème siècle. Remarquer au n°20 la curieuse hure de sanglier à l'étage dont la signification n'est pas clairement établie.
Alimentée par une source, cette fontaine aux eaux miraculeuses aurait été utilisée dès le 3ème siècle après JC par les habitants de la villa romaine. Elle est composée d'une niche voûtée où l'on venait puiser l'eau, d'un grand bac où l'on rinçait le linge et d'un bac plus petit qui servait au nettoyage. Une fontaine similaire se trouve derrière le vieux moulin (fontaine du Culot).
Cette maison bourgeoise était également appelée la brasserie Saint-Michel. La date de 1648 indiquée au dessus de la porte indique probablement une construction plus ancienne car la maison actuelle date du 19ème siècle. Il s'agissait de la maison du maître brasseur. La brasserie se situait à sa droite. Maison et brasserie furent ravagées par un incendie en 1914. Néanmoins, l'activité brassicole reprit avant de cesser pendant la seconde guerre mondiale.
Alimenté par un bief dérivé à partir du ruisseau d'Hanzinne, cet ancien moulin banal est parfois appelé le moulin Sauvegarde du nom de la famille des derniers meuniers qui y travaillèrent. Construit en brique jadis peinte et en pierre calcaire, il remonte au 17ème siècle mais il succède probablement à un édifice plus ancien. L'ensemble fut remanié au 19ème siècle.
Il s'agit d'une ancienne demeure partiellement fortifiée comme l'indique les deux tours d'angle encadrant la cour d'honneur. Il tire son nom de sa situation en surplomb au dessus de la vallée du ruisseau d'Hanzinne. On lui oppose le Château d'En Bas, édifice occupé par le collège Saint-Augustin. Le château d'En haut fut construit au 17ème siècle mais fortement transformé durant les siècles suivants. De nos jours, il est le siège de l'administration communale de Gerpinnes.
Dans le mur d'enceinte du Château d'En Haut se trouve le monument aux Marcheurs, œuvre du sculpteur wallon Félix Roulin. Elle représente différents objets qui évoquent le monde des marches folkloriques de l'Entre-Sambre-et-Meuse, instruments du musique ou éléments de costume. Cette œuvre a été mise en place en 1980.