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Belle balade bucolique à la découverte de ce village paisible baignée par la Lesse et ses paysages typiques, où vous pourrez découvrir une faune et flore exceptionnelle, sans compter les étonnantes antennes de Lessive ! Maison du Tourisme de Famenne-Ardenne Ourthe & Lesse Place de l'Etang, 15 - 6900 Marche-en-Famenne T: +32(0)84/34.53.27 info@famenneardenne.bewww.famenneardenne.behttps://www.facebook.com/FamenneArdenne/ Un produit réalisé avec le soutien du Commissariat Général au Tourisme et du FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural : l'Europe investit dans les zones rurales).
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Les habitants de Lessive sont, par la force des choses, des pêcheurs, mais aussi des échassiers. En effet, jadis, tout Lessivois, devait, dès son plus jeune âge, pouvoir « aller à skasses » (wallon pour échasses). Celles-ci étaient nécessaires pendant les inondations mais également pour traverser le gué afin de faire paître leurs troupeaux dans les prés situés au-delà de la Lesse. Les enfants apprenaient facilement à se déplacer sur des échasses, car pour eux, ceci constituait un véritable jeu. Depuis l’apparition des bottes en caoutchouc, les échasses ont disparu mais la tradition s’est perpétuée à travers le groupe folklorique « Les Skassis de Lessive ».En 1930, ce groupe vêtu de sarraus bleus et coiffés de casquettes, eut un grand succès à Eprave, à Han et à Rochefort. Malheureusement, ce ne fût qu’une apparition.En 1950, une société folklorique d’échassiers est créée. La première sortie eut lieu à Rochefort et fût très appréciée. En 1958, les Skassis donnèrent une démonstration sur le podium de la Belgique joyeuse lors de l’exposition universelle de Bruxelles !!!De nos jours, les Skassis font une sortie lors de la fête du village qui se tient chaque année au mois d’août.
à votre droite, vous remarquerez une sculpture assez insolite : un homme, doté d’une tête de poisson, se tient sur des échasses. Cette sculpture d’une artiste locale, Vinciane Renard, nous rappelle le sobriquet des habitants de Lessive : « Les Tchabots ». Ce vocable d’origine wallonne désigne de petits poissons à tête plate, de couleur noirâtre, de 12 à 15 centimètres de long, qu’on retrouve fréquemment échoué au sol après une inondation.
Lessive est un village très giboyeux : on y trouve des lièvres, des renards, des cerfs et des bécasses d’eau. A travers ce circuit, vous remarquerez qu’à divers endroits la région se caractérise par des petites collines sur paysage plat, dites ‘les Tiennes’. C'est le paysage classique de la Calestienne. Les Tiennes sont le résultat d’un travail de plusieurs centaines de millions d’années, fait par la mer, les plissements de la terre, le grand froid et le réchauffement. L’eau s’y est infiltrée et y a creusé des grottes : celles de Han, Rochefort, Hotton, Remouchamps et toutes les petites grottes explorables uniquement par les spéléologues.
A votre droite vous remarquerez des panneaux explicatifs (FR uniquement) donnant de plus amples informations sur les Réserves Naturelles de Tienne d’aise (Nord et Sud).La région de Lessive accueille notamment plusieurs espèces d’orchidées.La partie nord de la Tienne d’Aise est couverte par un tapis graminéen présentant deux faciès extrêmement distincts.Au sein des pelouses sèches sur calcaire, certaines espèces sont dominantes, alors que d’autres sont faiblement représentées. Parmi elles, nombreuses sont celles qui sont adaptées aux conditions particulières du milieu et totalement incapables de vivre ailleurs.Sur les sols calcarifères pauvres et caillouteux paissaient en libre parcours les chèvres et les moutons, sous la houlette d’un berger. L’apogée de ce mode d’exploitation qui existait déjà à l’époque romaine se situe au 19ème siècle. Il fut progressivement abandonné à la fin du 19ème siècle. Cet abandon aura pour conséquence le remplacement des pelouses calcicoles par la forêt. L’abandon prolongé des anciennes pratiques agropastorales a pour résultat la recolonisation forestière des pelouses et une perte significative de la biodiversité. Pour y remédier, le gestionnaire d’une pelouse calcicole est confronté à un choix : soit restaurer le pâturage ovin, soit faucher et exporter les broussailles et le foin régulièrement.La partie sud de la Réserve naturelle de Tienne d’Aise est une zone restaurée par déboisement en 2007 et 2009. Aujourd’hui cette pelouse bénéficie de l’indispensable ouverture du milieu et ne souffre plus de l’ombrage de la pineraie plantée sur cette tienne. A l’exception de quelques arbres au port singulier et des genévriers, la pelouse calcicole recouvre pratiquement la totalité de ce site et garantit de la sorte la présence de nombreux hôtes remarquables.
D’ici vous avez une vue magnifique sur les insolites et impressionnantes antennes de Lessive.Ce sont les antennes de la Station terrienne de télécommunications spatiales mises en service en 1972 avec une seule antenne, or on en voit quatre actuellement.Equipée d’antennes en forme de paraboles dirigées vers l’espace elle permettait d’émettre et de recevoir des communications téléphoniques, des images et des données informatiques à destination et en provenance du monde entier.L’implantation de ce type de station à Lessive fût choisie en fonction de critères importants :Située dans une plaine à l’orée d’un bois, Lessive est un endroit calme à l’abri des perturbations radioélectriques ;Le sol de Lessive offre une assise rocheuse idéale qui permet de supporter le poids énorme des antennes mais également la précision de leurs mouvements ;Implanté dans une vallée, Lessive est à l’abri des vents violents ;Lessive connaît un microclimat : neiges peu abondantes et gelées moins prononcées. Ceci est primordial car les antennes doivent être préchauffées et dégivrées par temps froid, sinon elles ne fonctionnent plus correctement.La plus haute antenne (Lessive 1) fait 35 mètres avec un diamètre de 30 mètres, tandis que la plus petite est haute de 22 mètres pour un diamètre de 18 mètres.RTT Lessive dut fermer les portes en 2001. Les bâtiments ont ensuite connu une succession de propriétaires et de vocations.
La forêt que vous allez traverser s’appelle le « bois de la Héronnerie » ainsi nommée en honneur des nombreux hérons qui peuplaient jadis ces environs. Avec un peu de chance, vous pourrez observer un ou plusieurs hérons cendrés, à l’affût immobile au bord de la Lesse. Cet oiseau-échassier a un plumage à dominance grise. L’adulte a une tête blanche avec des sourcils noirs et une tâche noire sur l’épaule. Il a le bec et les pattes d’un gris jaunâtre. Cette chênaie-charmaie fait également le bonheur des mycologues, grâce aux nombreuses espèces de champignons dont regorgent ces bois : trompette de la mort, pieds-de-mouton et pieds bleus pour n’en citer que quelques-uns.
Cette magnifique piste cyclo-pédestre relie Jemelle à Rochefort et Rochefort à Houyet.De votre point de départ, vous vous dirigez toujours vers la rue de la Digue, mais vous tournez à gauche. Vous continuez sur la rue de la Digue sur 900 mètres, vous arriverez dans le village d’Eprave, où vous prenez la troisième à gauche, Rue Saint-Nicolas, sur 800 mètres. Vous arrivez à une des entrées du RAVeL. Plusieurs aires de pique-nique jalonnent le parcours, sans compter de petits éléments du patrimoine et la Lesse qui serpente sur plusieurs km au long du parcours.
Cette rivière emblématique prend sa source en Province de Luxembourg, à Ochamps plus précisément, et serpente vers le nord sur un parcours de 84 km. Elle traverse les villages de Daverdisse, Halma, Chanly et Resteigne, puis s’engouffre dans le gouffre de Belvaux sur les hauteurs de Han-sur-Lesse, avant de réapparaître à la sortie des grottes et de se diriger vers Lessive, Villers-sur-Lesse et Houyet pour terminer sa course à Anseremme, où elle se jette dans la Meuse. La Lesse abrite des truites, ombres, brochets, perches, barbeaux, carpes, chevesnes, anguilles, vairons, goujons, loches et autres lamproies ...