PLAN IGN
Bienvenue dans un pays isolé, celui des hauts plateaux de la Croix-Scaille où il y souffle l’épopée courageuse de la Résistance.
Là-haut, à la Croix-Scaille, l’influence du climat continental peut transformer le plateau en pays de toundra. La ferme Jacob, nichée dans une forêt isolée, fut un havre de paix pour les voyageurs et un refuge pour le maquis. À la Croix-Scaille, la protection de la forêt et l’éloignement de toute habitation offraient des caches idéales pour la Résistance. Des cabanes, des huttes formaient un véritable camp retranché : la balade parcourt ces chemins de l’ombre où des panneaux didactiques rappellent ces heures sombres et d’aventure.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
La première tour à la Croix-Scaille naquit en 1914 quand l’armée allemande construisit un mirador pour contrôler les déplacements des troupes sur la frontière franco-belge. Elle ne résista pas aux intempéries et s’écroula en 1920. Une autre tour, érigée par l’armée belge, ne supportera pas non plus les vents violents et tomba par terre, en 1932. Cinq ans plus tard, l’Institut Géographique Militaire érigea un observatoire métallique, haut de 28,5 mètres: il annonça l’ouvrage d’art de 2001, dessiné par l’architecte liégeois Daniel Dethier. Et une nouvelle fois, les bois en Douglas n’ont pas résisté aux affres climatiques du plateau. La tour fut démontée en 2008. Tel un phénix, la tour actuelle est réassemblée en 2012 avec des profils, cette fois métalliques, en forme de sablier. Haute de 60 mètres, c’est une œuvre admirable. Les escaliers permettent l’accès à trois plates-formes d’observation situées respectivement à 15, 30 et 45 mètres. Comme si vous étiez au sommet du mat de navire, la vue s’étend au-delà de 30 kilomètres, vers un océan vert : la forêt d’Ardenne !