PLAN IGN
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Érigé par les Allemands à partir de mai 1917, ce cimetière regroupe les tombes de 527 militaires français et 298 militaires allemands victimes des combats acharnés de Bellefontaine du 22 août 1914.
La tradition rapporte qu’à une période troublée du Moyen-Âge, les moines de l’Abbaye d’Orval, fuyant le danger par la chaussée romaine, auraient dissimulé leurs richesses dans un vivier situé en contrebas de la chaussée le long du ruisseau du Plane. À ce jour, il n’a jamais rendu son secret.
Lieu-dit de ce terrain fangeux qui abritait plusieurs compagnies de vanneaux, échassiers à huppe noire dont le cri s’entend « Piwitch », d’où vient le nom de ce lieu.
La diversité de la faune (la rousserolle effarvatte peut être aperçue nichant dans les roseaux) et de la flore qui se côtoient dans ce lieu est extrêmement importante. La très rare « Aconit Napellus », plante vivace à fleur bleu/mauve toxique, pouvant mesurer plus d’un mètre appartenant à la famille des renonculacées qui fleurit au milieu de l’été.
À l’entrée du village, le calvaire indique l’emplacement des tombes provisoires des victimes des combats du 22 août 1914.
Ce monument a été érigé en souvenir des victimes civiles du 22 août 1914 et des soldats tombés le 10 mai 1940. Il sera inauguré le 24 août 1952.
La légende rapporte qu’un meunier de Poncelle refusant obstinément de payer sa redevance en blé aux moines d’Orval fut condamné à mort et exécuté à cet endroit. Le « sort » viendrait de « essartage » qui voulait dire « défrichage ».
Un rapide coup d’œil sur la carte renseigne que tout le secteur est abondamment arrosé par maints ruisseaux.
Le ruisselet du Prélet est un affluent du ruisseau de Rosoie. Celui-ci rencontre le Plane pour former le Rolle,
affluent de la Semois.
À remarquer l’empierrement du chemin qui date de l’exploitation des minières de Tintigny. Les convoyeurs du minerai ramenaient le laitier et les scories (la crasse) des hauts-fourneaux et les répandaient pour consolider les chemins.
Les minières rappellent que, du XVe au XVIIe siècle et sans doute bien avant, on exploite dans cette région du minerai de fer. Il s’agissait de minerai de fer tendre (dit d’alluvion ou de prairie) qui s’extrayait à ciel ouvert. Ce minerai, qu’on rencontre encore de-ci de-là, a une teneur en métal peu élevée (33 %).
Les anciens racontent qu’à l’époque celte, plusieurs siècles avant Jésus Christ, l’endroit servait de lieu de
réunion aux dirigeants de la communauté locale.