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La route qui nous ramène au Bocq longe une scierie et usine de polissage de marbres, toujours en activité. La plupart des carrières en exploitation à Yvoir extraient des versants de la vallée des pierres de grès (comme celles qui servent à al fabrication des ballasts de chemin de fer). Ici, au contraire, c'est l'ancienne technique de polissage des pierres bleues et des marbres (des pierres calcaires) qui est toujours pratiquée. La scierie est installée à l'emplacement de ce qui fut jadis la 8ème forge de la vallée du Bocq: la forge de la Gayolle. Alfred Dapsens, le fondateur de la dynastie des carriers d'Yvoir, acquit le site en 1871, fit démolir les anciens bâtiments des forges et construire les bâtiments actuels. C'est toujours la famille Dapsens qui en poursuit l'exploitation au travers de la société «Marbres et Pierres d'Yvoir».
C'est à la hauteur de la Gayolle que la ligne 128 connaissait son dernier arrêt (Yvoir-Carrières) avant d'entrer dans ce qui fut longtemps le plus long tunnel ferroviaire de Belgique (il mesure en effet plus de un kilomètre de long) et d'atteindre la gare d'Yvoir. Notre chemin suit ici le GR126 (Bruxelles-Membre sur Semois). Après avoir traversé le Bocq, nous suivons la route Yvoir-Crupet, vers la droite jusqu'à hauteur de l'ancienne halte ferroviaire d'Yvoir-Carrières: accès par un chemin empierré, sur notre gauche avant le pont du chemin de fer. La halte a été transformée en maison d'habitation. Le chemin passe en surplomb de l'entrée du tunnel et monte (en pente assez raide) vers Tricointe que nous traversons et où nous retrouvons notre chemin de l'aller"¦ Au point il faut cependant poursuivre sur la route macadamisée.
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