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Très belle promenade dans une des plus jolies communes du Brabant Wallon. On passera successivement par le centre historique avec son pilori, le moulin Banal, des champs, des bois, des paysages panoramiques, la chapelle Sainte-Croix où l'on apprend que le Christ mesurait 1.94 mètre, et enfin les Monts, à savoir trois buttes (cela grimpe!) sur lesquelles fut construit au moyen-âge un "château à mottes", ancêtre du château-fort.
Une partie du parcours se fait en brabant flamand (Lembeek).
Départ : Grand'Place 20, 1440 Braine-le-Château (parking sur la Grand Place, ou encore devant l'église)
GPS : 50.682252, 4.266841
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
L’édifice néo-gothique a remplacé l’église romane en 1862.Subsistent encore aujourd’hui : le dormant de l’ancienne église (accès au lapidarium), le bourdon et le gisant en albâtre de Maximilien de Hornes. D’autres éléments remarquables, dont les vitraux du chœur, sont à découvrir à l’intérieur.
De toutes les traces du passé de Braine-le-Château, le pilori est le monument le plus célèbre et le plus connu. Autrefois symbole d’infamie, il est devenu le véritable monument emblématique du village. Echappant à la destruction lors de la furie révolutionnaire française, il est un des rares à avoir conservé sa « lanterne ». Il fut érigé en 1521 par « Maximilien de Hornes de Gasbeck », chambellan de l’Empereur Charles Quint. C’est le symbole de la toute puissance du seigneur. Au centre de la lanterne se trouvait jadis une petite colonne à laquelle on attachait, les jours de marché, les coupables condamnés à la peine de l’exposition publique. Les petits coupables étaient simplement attachés par un carcan au bas de la colonne et exposés aux quolibets des habitants.
Bâtisse de la 1ère moitié du 16e S. caractérisée par un remarquable pignon Renaissance. Le bureau du tourisme y est installé.
Il est privé, et il faut donc se contenter de l'admirer depuis le portique d'entrée. A noter qu'il ne s'agit pas château à l'origine du nom de la commune.
La coutume médiévale voulut qu’on plantât un if sur la tombe de chaque personnage éminent. Celui-ci aurait été planté par Martin de Hornes, Seigneur de Braine, le jour de la décapitation de son cousin, Philippe de Montmorency, sur la Grand Place de Bruxelles en 1568. Un panneau sur le mur extérieur du château rappelle cette histoire.
La présence de ce moulin à eau est attestée dès 1226. Il appartenait par moitié au seigneur et au chapitre de Sainte-Waudru à Mons. Sous l’ancien régime, la brasserie, le four et le moulin étaient « à ban », c’est à dire qu’ils faisaient partie du domaine seigneurial. Pour avoir l’usage de ces instruments, les manants devaient laisser au meunier une partie de leur mouture. Cette redevance s’appelait la « banalité »
Le Hain s'est anciennement appelé Braine (d'où le nom de trois villages qu'il traverse), et ensuite ri d’Ophain. Par étymologie populaire on croyait qu’Ophain signifiait « haut Hain », alors que ce toponyme voulait dire "maison d'en haut", et on l’appela donc Hain. Toute la vallée porte le même nom.
La chapelle Sainte-Croix. Classée comme monument depuis le 6 juillet 1976 Au sommet d’un éperon, se dresse le monument religieux le plus ancien de la commune. Une partie remonte au XVIe siècle (avant 1550). En 1616 l’oratoire fut transformé pour le rendre plus spacieux. Il se compose d’une nef avec chevet à trois pans et sa toiture porte un élégant clocheton. A l’intérieur on peut voir un autel baroque du XVIIe siècle, un banc de communion de 1656 ainsi qu’une tringle en fer qui, selon la légende, aurait été rapportée par un croisé et représenterait la hauteur exacte du Christ (1,94 m). Ainsi nommée parce que cette chapelle abritait une relique de la vraie croix, rapportée de Rome par un ancêtre d'Arnould de Hornes, seigneur de Braine-le-Château. Le reliquaire en argent qui contenait cette parcelle fut volé en 1935. La messe se célèbre une fois l’an, au mois de mai, le dimanche qui suit le 3, fête de l’Invention (découverte) de la Sainte Croix. Un tableau du XVIIe siècle placé au-dessus de l’autel, rappelle ce miracle. Tout ça si la chapelle est ouverte bien entendu, ce qui n'est pas souvent le cas.
Et derrière, la ferme Sainte-Croix
Lire sur ce panneau l'origine de ce nom
Les 3 buttes aux dimensions assez impressionnantes, ont fait l’objet de diverses hypothèses, parfois même contradictoires… Certains auteurs ont même voulu y reconnaître des tumuli ou des tombeaux de chefs gaulois ou romains ! Des fouilles réalisées en 1984 et 1986 ont confirmé l’hypothèse qui, après une analyse et une observation très attentive du site, avait été formulée par Monsieur J.-L. Van Belle : à cet endroit s’élevait un complexe défensif caractéristique du château fortifié du type « à motte » qui apparaît dans nos régions vers 1100. On peut donc affirmer maintenant que dans le courant des XIe-XIIe siècles, deux structures défensives, deux mottes féodales, y furent créées et une tour y fut érigée. Ses derniers vestiges ne disparurent qu’en 1722. C’est donc à ce premier « château » qui notre village doit son nom.
Avec un joli banc pour une pause devant cette splendide croix