PLAN IGN
Cette randonnée vous fera sillonner le site Natura 2000 de la Vallée de la Trouille en passant par les villages de Sars-la-Bruyère, de Quévy le Petit et de Bougnies. Grand bol d’air assuré !
Ce circuit a été réalisé par le Parc Naturel des Hauts-Pays, le Service Public de Wallonie son Département Nature et Forêt.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Classée en 1953, l’église comporte une seule nef avec transept servant de chapelles de la Vierge et de Saint Jean-Baptiste, un chœur à pans coupés et un clocheton en façade.
L’édifice, dont l’existence est déjà attestée à la fin du XIIIe siècle, fut partiellement détruit en 1709 et reconstruit dans le style classique en 1713—1715 (selon la date en briques de la façade et le chronogramme du chœur).
Le chœur a conservé des fenêtres gothiques tandis que dans le soubassement de la façade et de la nef, on a conservé et remployé d’anciens moellons de grès. Le transept nord, de style gothique, remonterait au XVIIe siècle, le transept sud au XVIIIème siècle.
Au sud du chœur, se dresse un pavillon (autrefois chapelle seigneuriale) servant actuellement de sacristie : malgré son rétablissement au XIXe siècle, il conserve des éléments du XVIIème siècle.
La paroisse, qui dépendait autrefois du décanat de Mons, était à la collation de l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem ou de Malte, droit exercé par la commanderie de Piéton.
La commune a été rattachée à Frameries.
Source : frameries-quevy.doyenne-paturages.be
Ce donjon carré du XIème siècle, unique en Wallonie, est classé parmi les monuments et sites depuis le 27 septembre 1972.
Véritable porte d'accès au Parc naturel des Hauts-Pays, le donjon a été rénové.
La fameuse "Poterie de Sars-La-Bruyère" y a été installée et a fabriqué pendant longtemps un pur produit artisanal local.
Entouré de douves, et construit en moellons, il fut établi par les « de Sars » au XIIème siècle et restauré par les « d’Harchies » au XVIème siècle, comme l’atteste la partie supérieure qui est en brique, et la voûte à quatre pans de l’étage auquel on accède par un escalier ménagé par les murailles.
Du haut du donjon, Marlborough (Malbrough en français) dirigea la bataille de Malplaquet du 11 septembre 1709.
Son illustre descendant, Winston Churchill se rendit au même endroit deux siècles plus tard.
La Chanoine Puissant de Mons s’y retira au cours de la Première Guerre mondiale et y fit de la poterie entourée de jeunes artistes montois.
source : www.frameries.be
Vous arpentez actuellement une superbe drève bordée de platanes.
En 1707, Vincent de la Roche, avocat à Mons au conseil souverain du Hainaut reçut une partie du domaine de la Haye dont il acquit plus tard l'entièreté.
Un de ses descendants devint Chevalier par lettres patentes du Roi Léopold Ier en 1847.
Eudolie de la Roche épouse Edmond de Knyff de Gontreuil, leur fille devint l'héritière du domaine.
Elle avait épousé le Comte Léon d'Hendecourt (1843-1889), grand-père du Comte Edwars d'Hendecourt de Pont de l'Arche.
Le château et le parc forment un ensemble d'une beauté paisible.
Le village de Sars-la-Bruyère est très ancien. Les preuves tangibles en sont cette chaussée Brunehaut (vestiges de la chaussée romaine qui reliait autrefois Bavay – Utrecht) et de nombreuses traces de constructions gallo-romaines.
Cette chaussée pourrait être une voie gauloise, peut-être établie sur des pistes néolithiques, restaurée et entretenue par les Romains.
Quoi qu’il en soit, seule la période d’utilisation par les Romains est attestée par des sources convergentes : bornes milliaires, table de Peutinger, itinéraire d'Antonin.
On peut dire sans s’avancer qu’il préexistait un réseau de voies gauloises qui a certainement favorisé la relative rapidité de la conquête de la Gaule par les Romains.
Source : fr.wikipedia.org/wiki/chausséeBrunehaut
Le moulin de Sars était un moulin à vent en bois, le long de la chaussée Brunehault.
Si le site apparaît comme particulièrement favorable à l'installation d'un moulin à vent, il n'en reste pas moins que les vestiges susceptibles d'être associés à un monument de ce type sont rares.
Tout au plus peut-on imaginer que la grande motte de terre située à l'arrière de la ferme correspond à l'ancienne assiette du moulin.
Le bois du Tilleul, les abords du ruisseau du By ainsi que le bois des Courbettes sont classés en zone Natura 2000 pour leur grande diversité biologique.
L’actuel château du Petit Cambrai est une résidence qui fut bâtie durant la seconde moitié du XVIè siècle, hormis les deux tours qui datent du XIXè siècle.
Jadis ce domaine était le siège d’une des seigneuries du village. Il appartint pendant près de trois cents ans à la famille de Patoul.
Le château du Petit Cambrai propose un décor idéal pour la réalisation de saynètes de la retraite aux flambeaux lors de la "Fête à Béria" qui a lieu chaque année à partir de Quévy-le-Petit.
Le hameau de Bommeteau est traversé par le cours du ruisseau "Le By".
Ce hameau, distant d’un petit kilomètre du cœur du village disposait au Moyen Âge d’une chapelle dans le parc du château.
Un moulin à eau qui a appartenu au seigneur de Bommeteau a fonctionné jusqu’au milieu du siècle dernier.
Cette chapelle dédiée à Sainte-Anne date de la 1ère moitié du 19ème siècle.
Deux marronniers d’Inde (Aesculus Hippocastanum) l'entourent. Notons qu’il y en avait un troisième derrière la chapelle. Celui-ci fut abattu par un char allemand lors de la retraite de ces derniers en septembre 1944.
Le By se forme à la frontière française en poursuivant le ruisseau français du Bléron qui prend sa source à Malplaquet. Il passe à Aulnois, Blaregnies, Quévy-le-Petit, Bougnies, Asquillies, Ciply, Mesvin pour terminer sa course dans la Trouille à Hyon.
Il mouvait autrefois plusieurs moulins hydrauliques.
Son eau est qualifiée de médiocre vu qu’il récolte, comme beaucoup d’autres ruisseaux, tous les égouts des habitations, ainsi que divers affluents (le Louvroit, le ruisseau de Rogneaux, le Saulnois, le Prisart, le Lombrai, la Fontaine-Foreuse…) aussi fortement pollués.
Il aurait besoin d’un assainissement et d’un changement de comportement de la population pour retrouver sa qualité perdue.
Parfois, on l’appelle aussi le Bometeau ou Blametiou.
Source : www.quevy.be
L'église Saint-Martin a été consacrée en 1617 par Mgr François Van der Burch, archevêque de Cambrai, comme le rappelle une pierre commémorative toujours en place dans l'église.
C'est à la requête de François Hanot, seigneur de Bougnies, que l'église est consacrée et sûrement bâtie.
Cette haute bâtisse construite en L à la fin du 19ème siècle, dans un esprit éclectique teinté de néoclassicisme, a une riche histoire. Elle fit office de maison communale et d'école.
Elle est aujourd'hui convertie en habitation.
Baies en plein-cintre surmontées des cartouches identifiant les anciennes fonctions et rives de toitures en bois festonné en sont les caractéristiques principales.
À l'avant-plan, dans le jardinet clos d'un muret à superstructure en béton ajouré, se trouve une petite dépendance basse contemporaine de l'ensemble.
Source : Thérèse Van Den Noortgaete (via www.wallonie.be - inventaire du patrimoine immobilier culturel)