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La balade démarre au fort de Loncin et passe par les chemins de remembrement. Elle permet de découvrir de beaux coins bucoliques d’Alleur et de Loncin, et passe également par le parc philosophique d’Alleur.
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Le fort de Loncin, situé sur l’actuelle chaussée de Bruxelles, a été construit en 1888 par le général Henri-Alexis Brialmont, et faisait partie de la ceinture de 12 forts destinés à défendre Liège en cas d’invasion allemande. Son rôle était surtout de protéger la chaussée Liège – Saint-Trond et la ligne de chemin de ferLiège-Bruxelles.Le fort de Loncin est un but parfait pour des visites, certes recueillies, mais également passionnantes car bien qu’il fût partiellement détruit le 15 août 1914, il revit désormais grâce à des bénévoles qui ont mis en place un musée retraçant sa merveilleuse épopée. La visite poignante de ce site martyr de la Grande Guerre a été scénarisée et équipée d’un parcours d’interprétation audio-guidé, jalonné d’interventions artistiques évoquant la vie quotidienne de la garnison et le destin tragique de ce lieu.Le visiteur, plongé dans les ruines du Fort, revit le dénouement dramatique qui a coûté la vie à plus de 300 jeunes soldats belges, via un parcours sonore et lumineux ainsi que des vidéos reconstituant les événements de la bataille de Liège.
À votre gauche, vous ne manquerez pas de remarquer une tour. Celle-ci fut destinée aux essais d’ascenseurs de la société Kone, aujourd’hui délocalisée. À présent, la bien nommée K2 Tower permet aux amateurs de sensations fortes de sauter à l’élastique.
En 1962, le bourgmestre reçoit une demande de Mme Everard de Harzir sollicitant l’appellation drève de Waroux, une drève étant une avenue, une allée droite, plantée d’arbres alignés.
Très longue rue (3 km) couvrant toute l’ancienne seigneurie de Waroux, allant de la route militaire à Alleur aux limites de Xhendremael. Elle passe devant la ferme de Waroux et l’allée qui mène au château de Waroux.
La Seigneurie de Waroux, citée dès le XIIIe siècle, appartenait au comté de Looz (principauté de Liège). Elle fut le siège d’un des deux clans qui, à la suite d’un mariage, fomentèrent et entretinrent la fameuse querelle des Awans et des Waroux. Celle-ci, dans la première moitié du XIVe siècle, ensanglanta la Hesbaye etdécima sa chevalerie.Forteresse féodale, le château fut transformé graduellement en demeure de plaisance par ses propriétaires successifs, notamment les familles de Mérode et Clercx. De forme annulaire, il siège au point culminant (182 m) de la Hesbaye dont il ouvre la porte. Ses bâtiments disposés autour d’une cour centrale s’appuient aux flancs d’une tour de plan carré. La base de cette vieille tour, surmontée d’une flèche pyramidale, était une salle d’armes, seul vestige du Moyen Âge. Les autres parties du corps du logis sont des reconstructions datant des XVIIe et XVIIIe siècles. Acquis en 2005 par la Commune d’Ans, il est aujourd’hui le théâtre d’expositions de prestige. Il accueille également les cérémonies de mariage.
Dans le passé, la ferme assura la survie du château. La première trace remonte au XVIIIe siècle : les bâtiments ruraux sont mentionnés, en plus du château, sur une carte de la dîme du chapitre de Saint-Lambert. À l’origine, l’élevage ovin occupait la plus grande part des activités, ce qui explique l’étroitesse du porche d’entrée mais aussi des étables. Le bétail bovin remplaça les moutons au début du siècle passé, en même temps que la betterave sucrière prit toute son importance. Une partie des bâtiments fut incendiée par les Allemands en retraite, en septembre 44. Classée en 1977, la ferme est restaurée 9 ans plus tard.
On ne peut pas parler de Waroux sans évoquer l’important conflit qui opposa, de 1298- 1335, deux puissants lignages : les Awans et les Waroux. Les Awans et les Waroux étaient deux très puissantes familles de Hesbaye. Les terres des deux seigneurs étaient voisines. Le déclenchement de cette guerre
fut le mariage secret de Hanneceau de Waroux avec la jeune orpheline Adèle Poret du village d’Awans.
Cette jeune fille était de condition servile mais riche en meubles et héritages. Humbert Corbeau, seigneur d’Awans, la destinait à un de ses amis, aussi la réclama-t-il en vertu de ses droits féodaux à Guillaume le Jeune, chef du lignage de Waroux. Celui-ci répondit qu’elle était franche (libre) donc qu’elle pouvait épouser qui lui plaisait.
Devant le refus du seigneur de Waroux, les Awans tentèrent d’enlever la serve. Lorsque Hanneceau et sa femme furent informés des intentions des Awans, ils se réfugièrent derrière les murailles du château de Waroux. Fous de rage, les Awans incendièrent les moulins et les brasseries de Waroux et ravagèrent leurs terres. Cette guerre se poursuivit jusqu’en 1335, décimant une bonne partie de la noblesse hesbignonne.
Le château d’eau de Waroux a été construit en 1990. Il est le dernier ouvrage de ce type construit par la C.I.L.E. à ce jour. Il se caractérise par un léger encorbellement par rapport au pied. Ses formes, modernes, sont très épurées. Sa cuve, en béton, avec structure visible, repose sur un pied simple en maçonnerie de remplissage. Sa hauteur est de 32 m. Le château d’eau de Waroux peut contenir jusqu’à 500 m³ dans sa cuve, soit un jour de réserve par rapport à la consommation journalière moyenne du réseau.
Elle prit naissance modestement en 1981, avec la collaboration de l’A.D.E.P.S. L’ASBL Sports et Loisirs prit en main la gestion des activités sportives, gérées actuellement par la régie Ansports. Elle comprend une piste cycliste provinciale, dix courts de tennis, trois intérieurs et sept extérieurs, des terrains de football et dès 2019, une salle de padel (sport de raquette).
Ce parc, entièrement rénové il y a quelques années est accessible à tout le monde, à tout moment. Dans l’étang du parc, on peut voir des canards, des oies et des grenouilles en été. Ce parc est un bel espace vert pour les enfants et les adultes.
Elle fut érigée en hommage aux membres de la résistance et notamment à ceux qui périrent au combat d’Alleur, le 4 septembre 1944, qui opposa des résistants de l’Armée Secrète aux Allemands battant en retraite, et qui tentaient de s’emparer des camions de la confiturerie Lamby. Ce combat fit plusieurs morts.
Appelée anciennement rue Emile Vandervelde, elle fut rebaptisée lors de la fusion des communes afin d’éviter un double emploi avec la rue Emile Vandervelde à Loncin. Georges Joseph Truffaut fut conseiller communal et échevin des travaux à Liège.
Cet espace fut destiné au départ à un vaste ensemble de constructions, le bon sens a voulu qu’à la place nous y trouvions un merveilleux parc. Les dénominations des clairières et des chemins du parc lui donnent une atmosphère philosophique. D’autre part, des activités (ateliers, animations, conférences-débats, etc.) sont organisées et adaptées à tous les publics du jardin.
L’église Saint-Remy a été construite en 1876 et fut partiellement détruite lors de la seconde guerre mondiale. Elle fut restaurée peu de temps après. À sa droite, le Centre Culturel d’Ans accueille, depuis 1987, les associations de la commune. Diverses manifestations telles que des concerts, des pièces de théâtre ou autres festivités y sont organisées.
Cette route unit les deux forts de Lantin et de Loncin. Ceux-ci faisaient partie de la ceinture des 12 forts qui devaient défendre la ville de Liège en cas d’attaque. Pour une communication aisée entre les ouvrages, il était utile de créer une route entre eux.