PLAN IGN
En continuant le long du chemin, on aperçoit en retrait sur la droite l’arrière de la villa LE VAL VERT dont l’imposante façade est agrémentée d’un pignon orné d’un enduit en faux pan-de-bois interrompant la longue toiture pentue en ardoises. On découvre ensuite un remarquable ensemble de bâtiments : la villa LES SORBIERS.Résidence de la princesse Clémentine en 1912, cet ensemble de belle qualité architecturale se remarque par les volumes du corps de logis coiffés de toitures débordantes, sa tourelle d’angle de plan circulaire et ses décors en faux pan-de-bois rouge et blanc. Encastrée dans la maçonnerie de la tour, une dalle porte les initiales de commanditaire, J. Gihoul et la date de 1895. C’est l’architecte Auguste Charles Vivroux qui en signa les plans. Deux beaux hêtres pourpres marquent l’angle sud-est de la propriété. À droite de ceux-ci, l’entrée d’un chemin est délimitée par deux chasse-roues et deux rangs de charmes autrefois taillés. Une remise à voitures et des écuries prolongées par une conciergerie bordent aussi la cour pavée. Un jardin d’agrément entouré de haies d’aubépine et orné de topiaires s’étend au sud du corps de logis. Un verger se prolongeait à l’arrière.Les Vivroux forment une célèbre lignée de sculpteurs et d’architectes bien connus dans la région liégeoise dès le début du 18e siècle. Ils s’illustrèrent dans la région verviétoise dès 1820. Concepteur du premier projet de SPA-EXTENSION, Auguste Charles Vivroux (1859-1920) signa les plans de plusieurs villas spadoises ainsi que de la première phase de construction de l’hôtel Balmoral. Son fils, Charles (1890-1985) lui aussi architecte, réalisa notamment une villa avenue Albert Ier.Emprunter à droite la promenade Princesse Clémentine jusqu’à l’avenue Albert Ier. Cette partie de la promenade longe côté nord un bois de feuillus essentiellement composé de hêtraies et une prairie humide au sud. Celle-ci est séparée du chemin par une rangée de chênes et de hêtres.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
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