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Partez à la découverte des monuments et plaques commémoratives de la bataille de Mons (23 août 1914). C’est à Mons que les premier et dernier soldats britanniques (« The First & The Last ») tombèrent sous les balles allemandes.
Les points d'intérêts historiques ont été identifiés et interprétés par Aline Staes (Historienne attachée au Pôle muséal de Mons) et Corentin Rousman (Archives de la Ville de Mons).
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PHOTOS AERIENNES / IGN
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Trois plaques commémorent le sacrifice des soldats irlandais, canadiens et américains. La quatrième plaque matérialise la reconnaissance de la Ville de Douai dont les habitants trouvèrent refuge à Mons en septembre 1918.
Elle est située dans le transept Sud-Est. A gauche du porche, vu de l’intérieur.
Les noms de 133 soldats montois et de 30 victimes civiles morts pour la patrie sont gravés dans la pierre. La figure en bronze d’une hauteur de 2 mètres 30 est le symbole de la victoire et de la gloire.
La plaque dévoilée le 9 avril 1939 commémore la bravoure de deux membres des 4e Royal Fusiliers, Maurice James Dease et Sidney Frank Godley. Ils ont tous deux permis la retraite de leur bataillon le 23 août 1914 en continuant le tour des mitrailleuses malgré leurs blessures.
Elle commémore les exactions allemandes dans la région de Mons où des tirs embusqués provoquent des représailles sanglantes. À Nimy, 22 civils sont tués. Quaregnon (66 civils tués), Ville-Pommeroeul (14), Flénu (12) et Jemappes (11) ne sont pas épargnées.
A cet endroit se trouvait un pont tournant. Le 23 août 1914, Oskar Niemeyer accomplit un geste héroïque qui lui sera fatal : il actionne le mécanisme sous les balles, est tué mais empêche les allemands de traverser le canal.
À cet endroit, au matin du 23 août 1914, les premiers coups de feu de la bataille de Mons sont tirés de chaque côté du canal. Au total, 353 soldats et 15 officiers britanniques seront blessés ou tués lors de cet affrontement.
Dès 1914, l’autorité militaire allemande décide de créer une extension au nord du cimetière communal de Mons. Après la guerre, toutes les dépouilles des soldats seront regroupées dans ce cimetière. 74 soldats russes, 9 roumains, 2 belges, 3 allemands et 393 soldats de l’Empire britannique
Dans ce cimetière, on commémore également les victimes civiles de la Première Guerre mondiale ; pour la plupart réquisitionnés et envoyés en Allemagne pour renforcer la main-d’œuvre nationale.
Ce carrefour était l’un des endroits stratégiques des combats du 23 août 1914. C’est pour commémorer les faits d’armes des soldats irlandais tombés durant la première, mais aussi la deuxième bataille de Mons, en 1918, que ce monument est inauguré en 1923.
Les deux batailles de Mons d’août 1914 et de novembre 1918 sont le premier et le dernier affrontement des troupes de l’Empire britannique lors de la Première Guerre mondiale. Winston Churchill rédigea en personne le texte anglais gravé sur ce monument.
Le Bois-là-haut et le Mont Panisel sont deux hauteurs surplombant la ville de Mons qui procurent de très bons points d’observation, particulièrement vers Saint-Symphorien. Lors des deux batailles de Mons, ces collines vont être les témoins de violentes scènes de combat.
Lieu unique et hautement symbolique ; c’est à cet endroit que sont enterrées les dépouilles du premier et du dernier soldats britanniques morts lors de la Première Guerre mondiale. Ce cimetière a aussi la particularité de contenir un nombre presque équivalent de tombes britanniques et de tombes allemandes.
Lieu de réflexion, musée, espace de questionnement, centre d’interprétation, … Ce nouvel espace muséal inauguré en 2015 invitera les visiteurs de tous âges à s’interroger sur les réalités multiples et complexes des phénomènes guerriers.
Arrivées au centre du village de Nimy, les troupes allemandes prennent en otages des civils et les utilisent comme bouclier humain pour traverser Mons. Arrivés sur cette place, des échanges de tirs sèment la pagaille, 4 otages sont tués sur le coup.
Charles Simonet travaillait pour les services de renseignements britanniques. Trahi, il est arrêté le 20 juin 1915 par la police allemande et exécuté le 6 novembre 1915 au Tir National de Bruxelles. L’allégorie de la liberté érigée au centre de cette petite place lui rend hommage.