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Cette balade vtt réalisée par la Maison du Tourisme de l'Ardenne Namuroise, présente un parcours au coeur d'une nature sauvage mais surprenante empruntant des sentiers et chemins forestiers parmi de superbes paysages préservés.
Une première partie assez facile... Après avoir traversé le fameux pont St-Lambert, pédalez tout en douceur le long de la Semois sur l'ancienne voie du vicinal jusqu'à la passerelle de Mouzaive où de là, vous pédalez tout en force sur un chemin de terre puis de pierre jusqu'au Col de la Fays (111 m). Puis vous poursuivez sur un chemin herbeux assez plat pour franchir le pont de Rebais et entrer dans la Virée des Malheurs... Soyez prudent!
Sur votre droite, 2 créatures impressionnantes: le Chêne au Visage et le Chêne au Vieil Age.
Un parcours très roulant de 3,5 km sur un chemin de crête «Grand chemin de Sedan» vous dirige, cette fois en montée, vers les Sept Chemins. D'ici, vous regagnez Membre par les hauteurs de la Roche à Saloru (belvédère) sur un sentier en forte pente. Une dernière côte avant de souffler jusque Laforêt (Plus Beaux Villages de Wallonie) et Vresse.
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PHOTOS AERIENNES / IGN
OPEN STREET MAP
Ce pont, classé en 1963, est lié à une curieuse légende : son étroitesse qui ne livre passage qu’aux piétons et cavaliers a été voulue par saint Lambert, patron de Vresse, pour empêcher la sainte patronne de Laforêt qui circulait en calèche de venir propager la foi chrétienne sur ses terres !
Ancien relais de malle-poste, devenu plus tard hôtel de maître-galerie d’art où de nombreux artistes, écrivains et hommes de culture se côtoyèrent. Bon nombre de peintres s’installèrent dans le voisinage. Depuis lors, Vresse est réputé être un « Village d’art ».
D’anciens séchoirs à tabac, un pont de claies, une vieille forge, 2 abreuvoirs classés et un lavoir font de Laforêt « Un des plus beaux villages de Wallonie ». La « Promenade des Légendes » vous emmènera à la découverte des personnages légendaires et vous plongera dans l’âme de l’Ardenne.
La culture du tabac qui fit, dans la 1ère moitié du 20ème siècle, la réputation de la vallée a presque disparu. Seuls subsistent quelques planteurs et fabricants. Les séchoirs sont les derniers témoins de cette activité économique qui aura duré une centaine d’années.
En bas de la rue du Pont de Claies se trouve un ensemble de petits édifices qui illustrent bien les trois fonctions de l’eau dans la vie rurale d’autrefois : le lavoir (le plus grand) destiné au lessivage du linge, l’abreuvoir circulaire cerclé de fer destiné à faire boire le bétail, et un puits couvert. Cet endroit était jadis l’un des plus animé et fréquenté de la localité.
L’église date de 1779. A l’intérieur, un mobilier réalisé par le sculpteur Pierre Delogne en 1745 (existant déjà dans l’ancienne église). Son fils réalise la chaire de vérité en 1791. A gauche de l’autel, une statue de la Vierge à l’Enfant en bois polychromé datant de 1795. A droite, Sainte-Agathe, patronne de Laforêt, en bois polychromé datant de 1796. Le chemin de croix a été réalisé au fusain par l’artiste-peintre Jacques Vander Elst. Le plafond date de 1967-68 et est l’œuvre remarquable de Louis-Marie Londot sur le thème « Alleluia ».
Une visite de ¾ heure dans le sous-sol schisteux de la vallée de la Semois vous permettra de découvrir
l’industrie de l’ardoise, aujourd’hui pratiquement disparue. Cadre exceptionnel, l’ardoisière ne pourra
que vous séduire par ses couloirs mystérieux, ses salles souterraines et la beauté de sa nappe
aquifère. Une salle thématique et une projection complèteront vos connaissances des techniques
d’exploitation du schiste ardoisier. Une occasion originale de passer une journée de détente et de
culture dans un site unique en Belgique.
Sis au confluent de la Semois et du ruisseau de Gros-Fays, ce moulin a été classé en 1972. On rapporte que les meuniers furent jadis les victimes d’un sorcier : des couleuvres envahirent l’habitation et pour s’en débarrasser, appel fut fait à un grommancier (magicien).