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Départ et arrivée au Pont-de-Sçay
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PHOTOS AERIENNES / IGN
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La promenade commence rue de Liotte. Traverser le pont de Liotte, dernier pont sur l’Amblève avant son confluent avec l’Ourthe. Emprunter la route qui monte au-dessus du hameau de Liotte vers Fraiture.
Légende : La Noire Femme de la Mérinet (Fraiture)
Un soir qu’il faisait des plus noirs, Catherine se rendit à la rencontre de son mari et se dirigea vers l’endroit dénommé «La Mérinet». Elle y entendit des pas qui se rapprochaient, obliqua vers eux et heurta une silhouette. S’apercevant, un peu tard qu’il ne s’agissait pas de son mari, elle s’empressa, toute gênée, de s’éloigner dans les ténèbres.
Un fermier de Lillé-Sprimont, entra, pâle comme un mort, dans un cabaret de Fraiture et raconta la mésaventure dont il venait d’être l’objet de la part d’une « noire femme ».
Peu après, le gros Antoine, carrier qui, grâce au genièvre, vivait toujours dans une douce euphorie dès que le chantier fermait ses portes, rencontra, lui aussi, un soir, à la Mérinet, une forme noire. Taillé en hercule et nullement froussard, il s’approcha de la silhouette et lui dit : «A nous deux, maintenant, Noire Femme !». En trois bonds, il fut sur le spectre, le serra dans ses bras pour l’étouffer. Son élan le fit trébucher sur un fagot d’épines.
Les mains et le visage couverts d’égratignures et d’écorchures, il se releva prestement, persuadé que sa force ne comptait pas devant les maléfices de la « noire femme ». Au cabaret où il entra, il fut évidemment obligé de raconter son exploit. Il commanda un cruchon de genièvre et puis, alla dormir. Peu après, il fut trouvé mort dans les champs et chacun attribua son décès à la «noire femme».
Depuis lors, les gens de Fraiture évitent de passer par la « Mérinet » dès que la nuit a tendu ses voiles.
Admirer la vue sur les carrières de Hagonheid et la vallée de l’Amblève.
Après 250m de montée, le losange rouge vous invite à emprunter la deuxième route à gauche qui se dirige vers Fraiture et devient un petit sentier très pittoresque et très pentu. A hauteur des maisons, le losange se décale vers la droite et la promenade rejoint la grand-route dans le haut du village.
Continuer tout droit sur la route de Presseux en laissant l’église à main gauche.
Rouvreux (du wallon « rouvreû » : lieu planté de chênes rouvres).
Jolies maisons en pierre du pays, magnifiques panoramas.
Après 1km, prendre la première bifurcation à droite entre les prairies jusqu’à Rouvreux.
Témoin du passage de la rivière, la maison du passeur d’eau. La barque en bois était guidée par un câble tendu en travers de l’Amblève. Elle permettait aux ouvriers carriers de se rendre à leur travail. Une passerelle en bois du début du 20e siècle a été incendiée en 1914 par l’armée belge. Le pont de pierre ne fut construit qu’en 1920.
Le château de Martinrive, flanqué de 2 tourelles du 17e siècle et doté de plusieurs dépendances, fut construit par la famille de Sélys. Après la Révolution française, il fut mis en location par les autorités françaises. Au 19e siècle, le Général d’armée Lambert en devient propriétaire, puis il passa à sa fille, épouse Lhoest. Max Lhoest, professeur de géologie à l’Université de Liège, participa à la découverte de l’homme de Spy et découvrit de nombreux silex dans la région de Sprimont.
Redescendre Rouvreux et au carrefour prendre à droite pour rejoindre la vallée de l’Amblève où se blottit Martinrive.
A gauche, sur le sommet de la colline, on peut voir les ruines du château d’Amblève, aussi appelé Neufchâteau sur Amblève, qui, selon la légende, fut habité par les 4 Fils Aymon, Charles Martel et l’Empereur Lothaire II. Fondée au 9e siècle, cette forteresse, stratégiquement importante, appartint successivement aux Comtes de Luxembourg, à l’Abbaye de Stavelot-Malmedy et au Duché de Limbourg, puis de Brabant. En 1577, occupée par une garnison de Guillaume d’Orange qui soutenait les protestants, elle tomba aux mains des troupes espagnoles et fut démolie en 1578. Selon la légende rapportée par Marcellin Lagarde, c’est du haut de ces rochers que se précipita dans l’Amblève, Blanche de Montfort, fiancée à Raoul de Renastienne. Elle avait été délaissée à la suite d’un tournoi pour Mathilde de Roanne, fille du Seigneur de Neufchastel-sur-Amblève. Le jour du mariage, Blanche s’étant introduite dans la chambre des époux, blessa Raoul, tua sa rivale et se lança dans le vide.
Traverser le pont, s’engager à droite le long de la route Aywaille-Comblain. Attention à la circulation.
Halleux (provient de Halteum et semble s’identifier au français «hallier»). Halleux est un très ancien hameau qui constituait un passage d’eau vers l’église de Fraiture dont il dépendait. Il était habité par des bateliers et des réparateurs de bateaux.
Le losange rouge invite à prendre le premier chemin à droite et à longer l’Amblève jusqu’au Halleux.
Dans le village d’Oneux, avant le carrefour, à gauche « LiHeure-as-Tours » (la grange aux tours) : la plus vieille maison du village selon la tradition orale. C’est là que, sous l’Ancien Régime, les habitants d’Oneux, de Hoyemont et Halleux devaient déposer les dîmes, essentiellement en grains, dues pour leurs tenures. Cette grange est citée de nombreuses fois dans les archives de la Principauté abbatiale de Stavelot-Malmedy.
Au-dessus de la porte d’entrée, potale avec Saint Remacle.
Traverser la route avec prudence.
Entamer la montée jusqu’à la ferme d’En Haut. Au second lacet, observer la fontaine. Se diriger vers Chambralles. Beau point de vue sur la vallée et ses hauteurs. Traverser le hameau.
Au carrefour, remarquez la fontaine, sculptée en 1991 par M. Méan, sculpteur local, dans le cadre de l’année des fontaines, à l’emplacement de l’ancienne fontaine (supprimée lors de l’installation du réseau de distribution d’eau), dont elle est la copie.
Prendre le premier chemin à droite et continuer jusqu’au village d’Oneux.
Belle vue sur la carrière de la Belle-Roche.
Vers 1840, le projet d’une église et d’un cimetière à Oneux naît dans la tête des villageois qui se rendaient alors à pied à la messe de Comblain mais qui ne désiraient plus dépendre du passeur d’eau pour rejoindre la paroisse.
En 1849 et 1850, les habitants du village construisent le nouvel édifice d’après un relevé fait à l’église de Poulseur ramené à des proportions plus modestes. Les matériaux trouvés sur place, grès et petit granit, sont épincés ou taillés par les carriers ou tailleurs locaux. La construction de l’église s’achève en 1851.Le clocher, jugé trop petit est rehaussé en 1862. L’édifice subira encore plusieurs campagnes de restauration. En septembre 2009, l’église a subi un rafraîchissement.
Traverser la route Pont-de-Sçay – Hoyemont et se diriger vers l’église.
En face de l'église, s’engager à droite, tourner à gauche, au coin de la ferme et descendre en direction de la gare de Comblain. Ce sentier en lacets dévale la pente et aboutit au pied du groupe de rochers des Tartines.
Le pied de la colline abrite de nombreuses grottes et a été habité par l’homme préhistorique dont l’histoire est racontée au Musée.
Au pied du sentier, prendre à gauche et passer dans le tunnel sous le chemin de fer, descendre l’Ourthe vers le Pont-de-Sçay.